@Antenor
Vous vous égarez complétement et vous vous ridiculisez, je reviens sur vos plus grosses erreurs :
« Encore une fois, vous ne tenez compte que des zones fouillées. Quel pourcentage de la superficie de l’agglomération de Besançon, de Bourges et des autres villes a été fouillé ? »
Oui je tiens compte de ce qui est fouillé, je tiens compte des éléments connus, vous vous ne tenez compte de rien, vous inventez en permanence, qui est le plus rigoureux à votre avis, coryez vous qu’on peut faire une démarche scientifique en refusant de ne tenir compte que de ce qui est connu ?
« César aurait-il pris la peine de décrire un mur de deux mètres de haut ? »
Qui parle de deux mètres ? où donc avez-vous vu cela ? Un peu de rigeur SVP
« Quand un peuple doit fournir un contingent militaire sans rien attendre en retour, il est soumis. »
C’est vous qui jouez sur les mots. Pour Rome il y a soumission quand il y a deditio.
« Vous pensez vraiment qu’à ces époques de famines, les habitants des vallées donnaient gentiment leur blé à ceux du Mont-Beuvray ? »
Là vous accumulez les postulats sans preuve. Qu’est-ce qui vous autorise à postuler que les gens des vallées appartiennent à une autre entité politique que ceux du Beuvray. L’étude du stockage du blé et des céréales commence à être bien connue pour la période en question, allez-vous renseigner. « Période de famines » ben tiens, vous êtes dans les clichés, toutes les études de paléobotanique montrent une augmentation de la productivité à partir du début du Ier s. avant notre ère. Le stockage concentré dans les oppida et l’accroissement des échanges sont aussi des moyens de lutter contre la famine. Cessez de croire qu’on peut faire de l’histoire avec un peu d’imagination et 3 idées toutes faites, la production agricole et l’alimentation à l’époque de l’âge du fer sont des domaines d’études important que vous ignorez apparemment complétement. Mais que connaissez-vous de ce dont vous prétendez parler ?
« Oui le climat comptait beaucoup plus pour eux que pour nous qui avons les vaccins, les antibiotiques, les machines. Allez essayer de labourer un sol gelé ou de faire dévaler une pente pleine de boue à un charriot de plusieurs centaines de kilos avec les pieds trempés toute la journée. On peut vivre au Mont-Beuvray mais le temps que vous passerez à couper du bois pour votre chauffage, à vous échinez à l’agriculture ou à isoler les bâtiments, les habitants des vallées soumis à de plus faibles contraintes naturelles le passeront à développer des activités plus lucratives. Ils pourront se payer une armée et un jour ils viendront frapper à votre porte. »
Encore une fois de pseudo raisonnement qui ne tiennent pas face aux faits : les gens du Beuvray n’ont pas subi les contraintes naturelles et n’ont pas accumulé du retard sur les autres, au contraire toute l’archéologie du beuvray montre leur avance dans la romanisation : ils ont une basilique avant tous les autres. C’est vous qui projetez des considérations misérabilistes sur cette époque.
Quant au climat il y a aussi des études sérieuses(http://archeosciences.revues.org/index932.html) dont vous ignorez sans doute encore tout.
« Ceux qui ont construit ces deux enceintes aussi énormes avaient une peur bleue de leurs voisins. » encore une fois interprétation ne reposant sur rien d’autre que de la psychologie de bazar. Vous n’avez donc pas été capable de lire l’article sur les enceintes de l’époque celtique ?(http://racf.revues.org/index515.html).
« Arioviste était un des monarques les plus puissants d’Europe, pourquoi lui et ses lieutenants n’auraient-il pas possèder des produits venus de loin ? Vu l’image que vous donnez des Celtes, je n’ose imaginez celle que vous avez des Germains. » Vous ne vous rendez même plus compte de la distance qui sépare votre délire de la réalité. Arioviste certes devait aussi avoir des biens d’importation luxueux, mais dans sa « capitale ». De garnison vous faites maintenant du Beuvray sa capitale, ou faut-il penser avec vous que chacun de ses soldats faisait ses courses auprès du grand commerce du luxe ? Des spéculations sur des spéculations sans logique sans tenir jamais compte des faits, sans aucune considération de la régle de base de tout raisonnement (celle d’ockham) : si vous n’élevez pas un peu le niveau il ne faudra pas vous étonner si je ne vous répond plus.
« César utilise l’expression »castris oppidum« pour désigner Bibrax, ce qui indique plutôt une citadelle purement militaire sinon il aurait utilisé le terme d’ »urbs« pour désigner une ville. »
Antenor il faudrait un peu vous mettre au latin tel qu’on le parlait et non pas tel que M. Mourey le fantasme. Comptez donc le nombre de fois où césar utilise le terme urbs pour désigner une ville dans le BG : césar ne l’utilise que 4 fois si ma mémoire est bonne : deux pour gergovie (qu’il qualifie aussi d’oppidum) et une fois pour avaricum et une fois pour les vingt villes bituriges. Bref oppidum veut dire aussi ville, agglomération urbaine, c’est d’ailleurs un sens très commun, par exemple dans pline. Donc quand césar utilise le terme urbs c’est pour insister sur une connotation monumentale et sociale, sur un certain type de fonction urbaine, sur une ampleur particulière. Votre analyse de la différence urbs/oppidum ne repose sur rien et surtout pas sur une analyse sérieuse du texte de césar, en cela vous êtes le fidèle disciple de Mourey qui a fait les mêmes bêtises en prétendant parler de besançon.