Il ne s’agit pas d’un « déficit d’élections », mais de l’enjeu que représentent ces mêmes élections.
Comment se peut-il que certains citoyens, même minoritaires, surtout minoritaires (ne serait-ce qu’un individu !), puissent ne pas se sentir représentés, écoutés, par celui qui a été élu ?
Quel pouvoir, transcental à la notion de citoyenneté (aux notions d’individu et de sociétés), les élections accordent t’elles à celui qui en sort ... victorieux ?
Je vais vous le dire : C’est le pouvoir d’imposer ses propres idées.
Ce qui n’est pas rien.
Nous votons pour un candidat, représentant un programme, d’un parti (1, 1, 1), et non pour nos idées individuelles. Quel dommage.
Un candidat ne représente pas nos idées, mais les siennes propres. Nous ne faisons que choisir le candidat qui dégage par ses propres idées (ou celles majoritaires de son parti) l’affect le plus en accord avec notre individualité.
Et c’est là que se situe le schmilblick, selon moi.
Le besoin de pouvoir s’immisce sournoisement, encore et toujours, entre les bonnes relations que se doivent d’entretenir la société et l’individu.
La démocratie directe peut aider chacun de nous, de même que la démocratie représentative.
Mais celles-ci restent des outils pour une oligarchie éclairée engagée au service de la Société des Individus (c).
Bref, je ne vois pas comment éviter une forme ou une autre d’oligarchie ...
Nous ne pouvons pas tous passer tout notre temps à faire de la politique.
Il va de soi, pour en revenir à votre sujet, que nous devrons intégrer activement les individus que nous nommons aujourd’hui « étrangers ». Amha (A mon humble avis), nombreux sont ceux qui devraient avoir droit de vote.
Si on n’accorde pas un tel droit, alors la limite de la citoyenneté se résume à une question d’acceptation, de tolérance, vis à vis des différences entre soi et l’autre.
Quelles que soit ces différences.