Tout cela n’est pas faux. Mais il ne faut pas perdre de vue :
1) Il y a certe de petite et de grande prépa, et à l’interieur même des différences entre classe * ou pas. Cependant, un éléve très brillant peut parfaitement réussir dans une petite prépa, d’autant plus qu’on peut changer de prépa entre sup et spé....
2)Les études en prépa ne sont pas chères. En revanche certaines écoles (les écoles de type commerces, management) le sont (droit d’inscription, localisation et à coté éducatifs : voyages plus ou moins obligatoire, années à l’etranger etc...) sans oublier que ce type d’étude est assez long, sans débouché intermédiaire et ne permet pas de travailler en parallèle.
3) Si dans les années 60 le système était plus ouvert, c’est aussi parceque moins de monde avait accès aux lycées. Par ailleurs, la baisse des exigences fait qu’il sait créé un enseignement à deux vitesse : les lycées quelquonces sont d’un niveau nettement inférieur aux bon lycées (Grand parisien ou lycées qui privés qui peuvent selectionner leurs éléves). La petite différences de niveau à l’entrée en prépas est alors suffisantes pour que ceux qui ne viennent pas de ces lycées voient leur chances bien réduite d’entrer dans les très grandes écoles (X/ENS)
4) Il faut je pense distinguer les écoles d’ingénieurs et lettres d’une part, dont le recrutemment fait la part belle aux connaissances et à l’intelect, des écoles de commerces, sciences po, ena et management, dont les épreuves (langues, oraux) permettent d’avantage une selection d’une élite possédant déjà les codes. Sans compter que les frais de scolarité y sont très éléves.
6) Aller en classe prépa (avec la réputation que ça a) est une démarche qui se doit d’être soutenu par l’entourage, pour présenter sa candidature et ensuite pour fournir les conditions matérielles de réussite (internat, possibilité de travail à la maison etc). Cela ne fait pas pas parti de la culture de beaucoup de famille de boursiers.
les gens de milieu modeste qui étaient avec moi en prépas n’ont pas plus mal réussi que les autres les concours d’école d’ingénieurs. Ils ont juste pour certains renoncer à s’éloigner de 1000km de chez eux pour une école qu’ils avaient réussi.