à Sylvain Reboul : vous avez écrit « Vos chiffres sont tout à fait fantaisistes ». Malheureusement, vous avez omis de donner un seul argument à l’appui de cette affirmation fantaisiste. Je vais vous y aidez : oui, les chiffres officiels publiés par l’EMEA sont fantaisistes. C’est d’ailleurs précisément l’objet de cet article.
Par contre, je n’ai publié AUCUN « chiffre incontrôlable » : chaque fois que je publie un chiffre, je cite soigneusement sa source, souvent sous forme de lien hypertexte direct vers la source pour éviter de trop alourdir le texte. S’agissant des données de pharmacovigilance, les chiffres cités proviennent des organismes officiels qui en sont chargés par les pouvoirs publics.
Par ailleurs, je vois que vous ne comprenez pas non plus le droit : vous dites « attaquez les en justice » . Or, seules les victimes peuvent ester en justice : il faut prouver un préjudice personnel et direct. Ce qui n’est pas le cas : je ne me suis pas fait piquer !
Enfin, mon article ne portait pas sur « des cas d’empoisonnements », mais sur un problème, grave, de pharmacovigilance. Le résoudre est un préalable, pour compter les victimes.
Je ne sais pas si votre attitude relève de la malhonnêteté intellectuelle, d’une incapacité à cliquer sur un lien pour vérifier une source, ou d’une mauvaise foi caractérisée, mais je ne trouve pas très honnête de dénigrer ainsi le travail d’autrui sans avancer un seul argument factuel honnête issu dudit travail.