« Et s’il est démontré que la fabrication de ce vaccin a été bâclée ? »
Démontré par qui ?
Tous les spécialistes démontrent le contraire : ce vaccin a bénéficié de toutes les garanties scientifiques compte tenu de ce que nous savons des mises au point expérimentées des vaccins antérieurs analogues. De plus, aujourd’hui, ce vaccin a déjà été « expérimenté » sur des millions de personnes, y compris en France, sans la cata sanitaire annoncée par les éternels illuminés anti-vaccins (cela se saurait) !
C’est à moi et à chacun de décider si le risque de grippe vaut celui du vaccin et cela veut dire que chacun doit pouvoir ( a le droit de) y avoir recours ; Dès lors que le risque de la grippe est démontré plus dangereux (et tous les chiffres actuels validés par les autorités compétentes, le confirment) en terme de souffrance (et non pas de morts : les morts ne souffrent plus !) ) que le vaccin, ce dont, à la différence des bavards, je peux témoigner sur mon cas, il n’ y a pas plus de raisons scientifiques que j’écarte le risque de ce vaccin que de tous les autres, obligatoires ou non, y compris celui de la grippe saisonnière que j’encoure volontairement tous les ans.
C’est cela avoir conscience et cette conscience suppose que je sois informé par des spécialistes reconnus (plus spécialistes que moi) qui je ne soupçonne pas de comploter pour m’assassiner, ce qui n’irait certainement pas dans leur intérêt. Ils peuvent se tromper comme moi sur la dangerosité statistique d’un nouveau virus, mais chacun, s’il tombe malade, ne peut savoir à l’avance le risque personnel qu’il courre et qu’il fait courir à son entourage .
Je n’ai donc aucun motif personnel d’accuser les spécialistes (ou un gouvernement qui suit leurs recommandations pour me permettre de me faire vacciner si je veux)) si le vaccin me protège d’une maladie moins dangereuse statistiquement que prévu, mais qui pouvait l’être plus pour moi et mes proches et surtout plus que celle du vaccin.
Nul ne peut se prévaloir de n’avoir pas eu d’accident, ou que le risque statistique d’accidents est faible ou plus faible que prévu, pour se dispenser de s’assurer. Il en est de même pour les vaccins, dès lors que leur dangerosité est rationnellement statistiquement démontrée plus faible (mais non pas nulle) que celle de la maladie, chacun doit être en droit de décider de se faire vacciner et donc d’obtenir ce droit général au vaccin.