Les réactions sont nombreuses et les critiques vives, je comprends les raisons. Je vais encore vous blesser, peut-être, mais l’ours dans les Pyrénées n’est ici qu’en trame de fond.
En bon pragmatique, lors d’une étude de projet, je me pose toujours la question de son aboutissement, de ses chances d’aboutissement. Laissons ici de côté l’aspect retour d’investissement qui n’est pas concrètement mesurable. Il apparait, semble-t-il, que les chances de réussite de ce projet soient des plus fragiles.
Il est évident, que le thème central est bien celui de l’organisation des priorités et des choix effectués, de l’importance des capacités mises en oeuvre pour le développement des actions. La question de l’importance de l’ours n’est pas traitée dans cet article.
Le choix du style ironique, cette peinture légère du départ, n’a d’autre intention que d’irriter. La comparaison illicite, au problème de la malnutrition ne pouvant que heurter.
Pour ma part, en matière d’écologie, je pense qu’il y a d’autres sujets beaucoup plus urgents à traiter et notamment dans les Pyrénées. Les associations s’y emploient par exemple pour empêcher le développement des voies ferroviaires, routes, tunnels et autres lignes électriques qui continuent de dénaturer l’environnement qui lui même devient de moins en moins compatible à la préservation de la faune.
En résumé, cet accord du ministère pour ce projet de l’ours m’apparait donc comme une manière de satisfaire, de contenter, de compenser, grâce à ce sujet très porteur médiatiquement parlant.
Merci à tous pour vos remarques et croyez bien que ça n’est pas après l’ours que j’en ai.... ça dépend lequel 