Cher Jojo,
Même si vous venez parasiter ce débat avec une question que vous auriez du poser ailleurs, je vous donne une réponse pour vous ne croyez pas que je l’élude.
Je n’ai nullement besoin
d’être théologien pour traduire le texte que vous avez cité et démontrer que
votre texte contient la réponse à votre question qui n’en est pas.
Pourquoi n’avez pas donné
la traduction du verset coranique que vous citez ? Vous ne voulez pas partager votre
savoir ?
Votre phrase est issue du
Chap. 62, verset 9. Kazimirski traduit ainsi :
Ô croyants ! lorsqu’on
vous appelle à la prière du jour de l’assemblée*, empressez-vous de vous
occuper de Dieu. Abandonnez les affaires de commerce ; cela vous sera plus
avantageux. Si vous saviez !
*C’est-à-dire du vendredi.
Au Maroc, les vendredis à l’heure du midi solaire, j’ai toujours vu ma mère prier chez elle. Et en rase campagne,
où nous habitions, j’ai vu des groupes d’hommes, pas tous d’ailleurs, arrêter le travail des champs et effectuer
leurs prières, ensemble en plein air, sur leur lieu de travail. Il suffisait qu’un
homme, souvent le plus instruit, se mette devant (d’où le mot imam : celui qui se met devant et conduit) les autres et conduise la
prière. Ceux qui ne participaient pas à cette prière parce qu’il ne pouvaient
pas faire leurs ablutions attendaient tranquillement de rentrer le soir pour « rattraper »
comme on dit cette prière, chez eux.
D’autres personnes du
hameau, s’ils se trouvaient près de la petite mosquée où j’allais apprendre le
coran, venaient y prier sous la conduite du fqih (maître de l’école coranique) qui se transformait en imam.
Croyez-vous, cher Jojo, que ma mère et
tous les miens n’ont pas obéi à cette injonction coranique ?
Maintenant, ayez l’obligeance de revenir au sujet. Merci.