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Commentaire de Philou017

sur Effets secondaires graves des vaccins « pandémiques » : l'agence européenne avoue


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Philou017 Philou017 10 janvier 2010 19:04

Reinette : "Le vaccin est-t-il dangereux ?
Non. Il n’est pas dangereux même s’il provoque des effets secondaires, comme des allergies, mais c’est le cas de tous les vaccins. Un vaccin sans adjuvant est par ailleurs disponible, les Français peuvent le demander. (Patrick Pelloux)"

On en sait rien s’il est dangereux. Et Pelloux n’en sait rien non plus. Tout ce qu’il sait, c’est la propagande que les firmes pharmaceutiques veulent bien passer dans les revues professionnelles, avec à la clé des études parielles, partiales , sélectionnées et épurées quand il le faut.

Selon un rapport du sénat, la presse médicale est devenue tout sauf une presse scientifique :

Le noyautage des leaders d’opinion

Les laboratoires contrôlent par ailleurs les leaders d’opinion que sont les journaux médicaux22(*). En effet, pour qu’une publication médicale soit rentable, elle doit accepter d’être pour partie financée par la publicité. Or, les annonceurs intéressés par ce type de presse sont essentiellement les laboratoires pharmaceutiques, qui cherchent à promouvoir leurs produits auprès des professionnels de santé.

Par ailleurs, les articles sont le plus souvent écrits par des spécialistes qui ont des liens d’intérêts avec les laboratoires. Ils ont alors tendance à fonder leur jugement sur des études exclusivement favorables au produit dont ils estiment légitime de promouvoir la prescription.

Claude Béraud, professeur honoraire à l’Université de Bordeaux, dresse ainsi un panorama particulièrement sévère de la presse médicale française :

« Le Syndicat national de la presse médicale et des professions de santé regroupait en 1999 soixante-seize éditeurs et 176 revues et journaux. Trois types de publications sont à la disposition des professionnels :

« 1. La presse médicale quotidienne, diffusée en grande partie gratuitement, est d’une insigne médiocrité sur le plan scientifique. Elle est pourtant la plus lue par les professionnels, en raison de sa gratuité et parce qu’elle défend tous les corporatismes médicaux. Les articles qui ont un objectif thérapeutique sont le plus souvent sans intérêt médical, car il s’agit tantôt de publicités rédactionnelles, tantôt de simples opinions d’auteurs trop sensibles aux arguments de l’industrie pharmaceutique et parfois même rémunérés pour rédiger ces articles. Ces écrits ne sont pas soumis à la critique d’un comité de lecture ;

« 2. Les revues de médecine générale, vendues principalement sur abonnement, n’échappent pas à l’influence des firmes. Leur indépendance n’est pas assurée, car leur équilibre financier dépend du volume de la publicité que leur confient les laboratoires. Leur niveau est variable, mais il tend à s’améliorer. Le contrôle des articles, signés parfois par des universitaires renommés, reste insuffisant ;

http://www.senat.fr/rap/r05-382/r05-38212.html#toc97

D’un autre coté, la formation des médecins sur les vaccins est devenue à peu pres nulle :

L’enseignement de la pharmacologie a subi, en effet une diminution continue du nombre d’heures qui y sont consacrées dans la scolarité des étudiants en médecine : plus de cent cinquante dans les années 1940, moins de cent trente heures vingt ans plus tard, environ quatre-vingts heures aujourd’hui, soit le temps d’apprentissage le plus court d’Europe.

Par ailleurs, il passe sous silence des catégories entières de médicaments comme les sérums, les vaccins, les désinfectants, les antidotes et les antiparasitaires et seules trois heures de formation sont consacrées aux antibiotiques. Les futurs praticiens ne sont pas non plus informés de l’inefficacité de certains produits, dont la France détient le record de prescriptions : les vasodilatateurs, les immunostimulants, les fluidifiants bronchiques, les levures intestinales, les veinotoniques ou encore les anti-arthrosiques

http://www.senat.fr/rap/r05-382/r05-3828.html#toc73

Tous les experts qui comptent ont des intérêts avec l’industrie pharmaceutique, participent à des conférences de promotion, quand ils ne recoivent pas des subventions ou sont employés par ces firmes.

Dans le monde médical, la fiabilité de l’information sur les médicaments, et particulièrement les vaccins, est devenue proche de zéro.


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