Reinette : "Le vaccin est-t-il dangereux ?
Non. Il n’est pas
dangereux même s’il provoque des effets secondaires, comme des
allergies, mais c’est le cas de tous les vaccins. Un vaccin sans
adjuvant est par ailleurs disponible, les Français peuvent le demander.
(Patrick Pelloux)"
On en sait rien s’il est dangereux. Et Pelloux n’en sait rien non plus. Tout ce qu’il sait, c’est la propagande que les firmes pharmaceutiques veulent bien passer dans les revues professionnelles, avec à la clé des études parielles, partiales , sélectionnées et épurées quand il le faut.
Selon un rapport du sénat, la presse médicale est devenue tout sauf une presse scientifique :
Le noyautage des leaders d’opinion
Les laboratoires contrôlent par ailleurs les leaders
d’opinion que sont les journaux médicaux22(*). En effet, pour qu’une publication médicale
soit rentable, elle doit accepter d’être pour partie financée par
la publicité. Or, les annonceurs intéressés par ce type de
presse sont essentiellement les laboratoires pharmaceutiques, qui cherchent
à promouvoir leurs produits auprès des professionnels de
santé.
Par ailleurs, les articles sont le plus souvent
écrits par des spécialistes qui ont des liens
d’intérêts avec les laboratoires. Ils ont alors tendance
à fonder leur jugement sur des études exclusivement favorables au
produit dont ils estiment légitime de promouvoir la prescription.
Claude Béraud, professeur honoraire à
l’Université de Bordeaux, dresse ainsi un panorama
particulièrement sévère de la presse médicale
française :
« Le Syndicat national de la presse
médicale et des professions de santé regroupait en 1999
soixante-seize éditeurs et 176 revues et journaux. Trois types de
publications sont à la disposition des professionnels :
« 1. La presse médicale quotidienne,
diffusée en grande partie gratuitement, est d’une insigne
médiocrité sur le plan scientifique. Elle est pourtant la plus
lue par les professionnels, en raison de sa gratuité et parce qu’elle
défend tous les corporatismes médicaux. Les articles qui ont un
objectif thérapeutique sont le plus souvent sans intérêt
médical, car il s’agit tantôt de publicités
rédactionnelles, tantôt de simples opinions d’auteurs trop
sensibles aux arguments de l’industrie pharmaceutique et parfois même
rémunérés pour rédiger ces articles. Ces
écrits ne sont pas soumis à la critique d’un comité de
lecture ;
« 2. Les revues de médecine
générale, vendues principalement sur abonnement,
n’échappent pas à l’influence des firmes. Leur
indépendance n’est pas assurée, car leur équilibre
financier dépend du volume de la publicité que leur confient les
laboratoires. Leur niveau est variable, mais il tend à
s’améliorer. Le contrôle des articles, signés parfois par
des universitaires renommés, reste insuffisant ;
http://www.senat.fr/rap/r05-382/r05-38212.html#toc97
D’un autre coté, la formation des médecins sur les vaccins est devenue à peu pres nulle :
L’enseignement de la pharmacologie a subi, en effet une
diminution continue du nombre d’heures qui y sont consacrées dans la
scolarité des étudiants en médecine : plus de cent
cinquante dans les années 1940, moins de cent trente heures vingt ans
plus tard, environ quatre-vingts heures aujourd’hui, soit le temps
d’apprentissage le plus court d’Europe.
Par ailleurs, il passe sous silence des catégories
entières de médicaments comme les sérums, les vaccins, les
désinfectants, les antidotes et les antiparasitaires et seules trois
heures de formation sont consacrées aux antibiotiques. Les futurs
praticiens ne sont pas non plus informés de l’inefficacité de
certains produits, dont la France détient le record de
prescriptions : les vasodilatateurs, les immunostimulants, les
fluidifiants bronchiques, les levures intestinales, les veinotoniques ou encore
les anti-arthrosiques
http://www.senat.fr/rap/r05-382/r05-3828.html#toc73
Tous les experts qui comptent ont des intérêts avec l’industrie pharmaceutique, participent à des conférences de promotion, quand ils ne recoivent pas des subventions ou sont employés par ces firmes.
Dans le monde médical, la fiabilité de l’information sur les médicaments, et particulièrement les vaccins, est devenue proche de zéro.