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Commentaire de Internaute

sur La Bourse est-elle la Vie ?


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Internaute Internaute 11 janvier 2010 13:47

Il ne faudrait pas jeter le bébé avec l’eau du bain.

La Bourse est une institution exemplaire sur le plan démocratique, aussi bien par la transparence du mécanisme des cotations que par la facilité avec laquelle n’importe quidam peut placer son argent en participant à la vie économique. (Je sais, ce n’est pas le discours à mode, mais tant pis)

La Bourse devrait être valorisée et non pas vilipendiée. Il faut changer la fiscalité pour que le financement des entreprises soient denouveau fait par l’épargne plutôt que par la dette. C’est un changement de mentalité essentiel pour notre redressement. Les plus-value sur cessions d’actions achetées lors d’une émission par une entreprise ne devrait pas subir un centime d’impôt lors de la première revente. Il faut changer les règles comptables pour que la part du bénéfice des sociétés versée aux actionnaires rentre dans les charges de l’entreprise tout comme le paiement des intérêts aux banques. Actuellement, elle rentre dans les bénéfices. Ainsi, les revenus de l’épargne sont taxés au niveau de l’entreprise tandis que les revenus de la dette (l’intérêt payé aux banques) réduit l’assiette d’imposition des entreprises. Avec cette réforme, l’imposition ne se fera plus qu’à titre individuel sur les revenus, à moins qu’on ait des participations. Les gros capitalistes paieront plus que les autres en fonction de l’impôt progressif sur le revenu déjà en vigueur.

Toutes ces règles, pas trop difficile à comprendre on un seul but. Elles favoriseront l’investissement de l’épargne à des fins productives et pénaliseront la haute finance spéculative. La règle comptable actuelle pousse les dirigeants (employés) d’entreprise à endetter la boîte plutôt que de lever du capital en provenance de l’épargne. Cela fait monter le Return On Investment et leur propre bonus mais il s’en suit une spirale de dettes dont on est entrain de crever.

Le problème aujourd’hui est que les députés ont refusé de séparer le bon grain de l’ivraie. La Bourse a été complètement dévoyée de sa finalité et n’est plus qu’un casino nauséabond. Le principe en est excellent mais il faut maintenant virer les croupiers.

Sans la Bourse, les prolos resteront des prolos ad vitam aeternam.


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