@ Frédéric
Je comprends que, par patriotisme interne, vous défendiez votre boutique.
Le problème est que vous ne réfutez pas les 6 piliers d’une destruction
de la Personne que ces 165 anciens membre de l’Opus Dei ont décrits
dans le texte publié par GOLIAS Hebdo.
Vous n’opposez que deux arguments.
1- l’argument du nombre : 80.000 membres qui restent à l’Opus Dei vous
paraissent être plus fiables que 165 qui s’en vont.
Je vous renvoie aux
travaux de Solomon Asch sur la pression que le groupe exerce sur l’individu, auxquels je me reporte souvent sur
AGORAVOX, car le leurre de la pression du groupe est constant en publicité et ailleurs (déjà 1 millions de spectateurs, 200.000 exemplaires vendus, etc.) : le groupe n’est pas une référence de fiabilité de l’information. Il se trompe très souvent. L’Histoire
est une succession d’erreurs commises par les goupes. C’est même
souvent les dissidents qui se sont révélés les porteurs de lumière dans l’obscurantisme que font règner les groupes !
2- L’absence d’écrit : vous estimez que l’absence de « papier » est un gage de liberté.
Voilà qui nous renvoie à l’âge des cavernes. Nous vivons dans une civilisation de l’écrit, Monsieur, et non plus dans la civilisation de l’oral.
Il n’est de contrat qu’écrit, sans lequel aucune preuve ne peut être apportée en cas de manquement d’une des parties à son engagement. Et quand un individu est face à un groupe et à une institution, inutile de faire un dessin pour savoir qui est le plus fort et qui est le plus faible qu’affaiblit encore plus l’absence de contrat écrit.
Ce type d’institution comme toute les avant-gardes fait froit dans le dos. Et je ne souhaite pas qu’elle puisse exercer un jour une influence telle que nos libertés en seraient menacées.
Paul Villach