Bonjour,
Vos réactions apportent toutes
soit une information, soit un éclairage particulier : merci
pour leur qualité et leur mesure. Accessoirement, quel plaisir
que l’absence des habituels trolls et Agoramaniaques qui produisent un article
et vingt commentaires par jour !
@ddacoudre : il est paru sur Agoravox,
était-ce hier ou le jour d’avant, un article dont j’ai
beaucoup aimé le style. L’auteur nous faisait vivre de
l’intérieur la pénible journée d’un DRH à
qui venait comme une bouffée d’air frais l’idée de
séminaires de formation au Crillon, où lui et ses
semblables seraient formés à vaincre ou contourner les
stratégies de blocage des délégués
syndicaux. Bien sûr, ces stages existent réellement, de
même que des temps de formations pour délégués
syndicaux. Difficile de ne pas voir là l’expression de
conflits, non ? Que les belligérants puissent prendre du
recul, y voir des relations humaines ou des « rôles »,
relativiser et garder une vraie joie de vivre ne peut que nous
réjouir.
@canine : merci pour cette précision
technique sur la disparition de l’actionnaire anonyme : je m’en
réjouis forcément.
Mais concrètement, je doute que
l’on puisse connaître les actionnaires de PSA, par exemple. Si
je vous ai bien compris, il serait possible chaque fin de journée
de savoir quels sont les possesseurs d’actions PSA et à quel
niveau. Dans la pratique, c’est rigoureusement impossible,
convenez-en, d’où un anonymat de fait.
Mais j’ai bien compris le sens de votre
remarque et vous avez raison : plutôt que de parler de
l’actionnaire anonyme, je devrais parler peut-être de
l’actionnaire extérieur (ou de l’actionnaire opportuniste à
la limite), c’est à dire celui dont la seule intervention
consiste en la prise de participation. Je vous propose donc d’appeler désormais l’ennemi « actionnaire extérieur » : cela fait plus
technique qu’accapareur (que j’aurais pourtant tendance à
préférer).
@finaël : ce que vous dites :
« Comment ne pas voir que ce »droit à la propriété"
surpasse le « droit au logement » voire le "droit à
la subsistance", pourtant bien plus fondamentaux, dans nos
sociétés « post-modernes »" est absolument
vrai. Il s’agit clairement d’établir une hiérarchie des
droits fondamentaux. Le droit de propriété doit céder
la place devant le « droit à la subsistance », par
exemple.
@parkway : c’est vrai que vous y allez
fort contre Nicopol ! Je ne pense pas qu’il soit tel que vous le
décrivez. J’avoue que je vous rejoins dans votre critique de
la médiocrité consumériste et je vous propose ce
test : avez-vous une télé ?
@nicopol : merci pour vos questions
ouvertes. Elles appellent beaucoup de réponses, je n’ai pas
plus que vous réponse à tout et il est préférable
que je fasse d’abord un brouillon. A très bientôt donc.
Cordialement,
Didier