Comment interprétez-vous ce passage :
"Du côté de la mer, s’étendait, par le milieu de l’île entière, une
plaine qui passe pour avoir été la plus belle de toutes les plaines et fertile
par excellence. Vers le centre de cette plaine, à une distance d’environ cinquante
stades, on voyait une montagne qui était partout de médiocre altitude. Sur
cette montagne habitait un de ces hommes qui, à l’origine, étaient, en ce
pays, nés de la terre. Il s’appelait Événor et vivait avec une femme du nom
de Leucippe. Ils engendrèrent une fille unique, Clito, qui venait d’atteindre« Critias 113d-114e, traduction Chambry.
»En effet, les monuments
écrits disent que votre cité détruisit jadis une immense puissance qui marchait
insolemment sur l’Europe et l’Asie tout entières, venant d’un autre monde
situé dans l’océan Atlantique. On pouvait alors traverser cet Océan ;
car il s’y trouvait une île devant ce détroit que vous appelez, dites-vous,
les colonnes d’Héraclès. Cette île était plus grande que la Libye et l’Asie
réunies. De cette île on pouvait alors passer dans les autres îles et de celles-ci
gagner tout le continent qui s’étend en face d’elles et borde cette véritable
mer. Car tout ce qui est en deçà du détroit dont nous parlons ressemble à
un port dont l’entrée est étroite, tandis que ce qui est au-delà forme une
véritable mer..." TIMÉE/25a-26b, traduction Chambry.
Si l’on suit la logique du texte, venant de l’océan Atlantique, passage par les colonnes d’Hercules devant lesquelles (en venant de l’Atlantique) se trouvait l’île de l’Atlantide...