bonjour.
personnellement je serais assez d’accord avec l’idée de s’adresser à des seniors, sans doute retraités, pour promouvoir les nombreuses et actives PME de France et de Navarre d’ailleurs.
Cependant, dans mes recherches sur les projets de retraite, j’ai découvert que beaucoup d’entre nous se portaient volontaires pour des « missions » (souvent d’aide humanitaire entre autre vers les pays en voie de développement le plus souvent). Si beaucoup d’actions sont réfléchies avant d’être menées, je ne suis pas certain, aujourd’hui, que le bilan soit aussi positif qu’on aurait pu l’espèrer. Les engagements contre la misère, la faim, la violence entre autre, pour les développements industriels, commerciaux et touristiques, sont toujours d’actualité par endroit pour des résultats plus que contestables.
Aussi je me suis intéressé à essayer de comprendre pourquoi. Il me semble que les bonnes volontés ne suffisent plus entièrement. Que les connaissances et savoirs tirés de 40 années d’expériences professionnelles n’étaient peut-être pas la meilleure façon de procéder sans se poser la question de savoir si celles-ci étaient toujours d’actualité et adaptées à la mission dans laquelle on s’engage.
C’est la raison qui m’a amené à penser à la nécessité d’un temps pour « re visiter » les richesses de nos expériences, professionnelles et de vie. Un réel apprentissage pour une carrière de retraité qui, pour certains et plus encore demain, va s’étendre à 20, 30 ans et plus. Ré apprendre autrement pour envisager demain avec des savoir-être, des savoir-faire « orientés » vers les besoins qui pourraient être satisfaits demain. Quarante années professionnelles ne confirment pas toujours des qualités universelles et incontestables, font naitre des certitudes pas toujours en harmonie avec les 20 prochaines années. Car c’est, je pense de développement dont nous parlons, c’est à dire des décennies prochaines.
C’est pourquoi je défends l’idée d’un réel apprentissage à la retraite. Un temps qui permet de « re visiter » ses richesses personnelles et professionnelles afin qu’elles puissent être transmises avec les meilleurs atouts. Afin qu’elles ne soient pas « seulement » des références adaptées des années passées,mais de véritables engagements vers un futur immédiat.
Lorsque l’on constate, chaque jour, à quel point les technologies, les sciences bouleversent les environnements, demain c’est penser à 2020 - 2030 déjà, pour le moins.
Commnencer sa retraite par l’élaboration d’un réel projet de vie pour avancer, ensemble, dans le futur de nos petit-enfants. Merci de votre attention.
Pierre Caro