le message d ’eric me semble typique des partisans d ’une société de type anglosaxonne, ou l’ importance des inégalités est systématiquement minimisée ,au profit d ’une approche fondée sur l’élevation des niveaux de vie.
le constat d ’un accroissement généralisé de ceux ci au sein des différentes couches sociales constitue aux yeux des personnes qui soutiennent le néolibéralisme un argument suffisant pour disqualifier ceux ou celles qui insistent sur le role central de la lutte contre les inégalités pou vivre dans une société plus pacifiée et juste.
or, il est avéré que quel soit l’évolution globale du niveau de vie de la population, un accroissement des disparités sociales constitue une terreau propice a des fleaux sociaux tels que la violence et la délinquance .
il n’ est nullement étonnant en effet que les sociétés au taux d ’homicide le plus conséquent soient celles ou l’ampleur des inégalités sociales est la plus prononcée, ce qu’illustre le cas du brésil.
en effet, ceci engendre chez les individus qui en patissent, un sentiment d ’injustice, qui ’amène à une rancoeur favorisant les comportements déviants et le rejet des institutions ;
l’intensification des inégalités sociales, constitue donc une menace indubitable pour la cohésion sociale , et rend problématique la mise en oeuvre d’outils de régulation sociale
c’est exactement ce qui se passe dans les quartiers défavorisés, ou la jeunesee vilipendée par la droite sarkozyste, est avant tout confrontée à une détresse sociale, qui fut le déterminant majeur des émeutes de 2005, contrairement a la perception véhiculée par sarko et ses acolytes.en effet, leur ethnicisation des rapports sociaux les conduit à faire des difficultes d ’intégration liées à des déterminants culturels un facteur explicatif prépondérant de la dégradation de la situation dans les « banlieues ».
or cette grille de lecture,d ’ordre culturel , outre le fait qu’elle stigmatise injustement certaines catégories de la population et légitime une xénophobie sous jacente,élude les racines profondés du climat délétre qui régne dans ces territoires.en effet, l ’explication majeure de cette situation réside dans un processus de ségrégation sociospatiale de plus en plus exacerbé contribuant à une ghettoisation sociale de ces espaces .
ce phénomène reflète la crise des solidarités, puisque il résulte en partie d’une absence de volonté de nombreux maires de construire des logements sociaux dans leur commune, en raison de leur volonté de satisfaire l ’aspiration de leurs électeurs à perpetuer un entresoi qui obére la mixité sociale.ceci fut mis en exergue par le sociologue eric maurin dans son ouvrage le ghetto francais, ou il expliquait que du sommet jusqu’a la base de la pyramide sociale,chaque catégorie voulait vivre dans des territoires caractérises par une sous représentation voire une absence des groupes sociaux « inférieurs ».