Cher citoyen,
Grand amateur du Cantal (qui est en vue de ma fenêtre en journée) et des travaux ruraux, je ne suis par parvenu à suivre le sens exact de vos commentaires, sauf à saisir que j’aurais écrit que la France était fermée et que cela vous navre apparemment.
Si vous relisez avec soin, j’exprime ce que pensent les opinions étrangères de la France comme pays, et non ce que les Français pensent d’eux-mêmes sur le sujet.
Sur les européistes, j’avoue que je suis peiné que vous ayez pu penser que je valorisais quelque part l’Union européenne, qui n’est pourtant pas (articles à l’appui) ma tasse de thé préférée.
Par contre, voyager beaucoup ne signifie pas vivre et s’intégrer dans un pays étranger. Nombre de Français en Asie résident dans des pays dont ils ont une connaissance très peu approfondie, ne fut-ce que linguistique et culturelle, souvent par le fait qu’ils restent entre eux.
Cela est un constat, non un reproche.
Je comprends donc que vous puissiez vous sentir visé ( bien que des critiques adressées par des opinions publiques étrangères à des politiques) ne puissent atteindre les citoyens de base que si ceux-ci s’identifient à ces dirigeants politiques. Mais, je ne comprends pas le pourquoi de votre réaction qui semble être victimaire volontaire.
Sur Taïwan, il est vrai que je suis mieux placé que vous (pour diverses raisons) pour en parler, ce qui ne signifie pas que j’ai pour autant la vérité révélée.
Par contre, si vous sentez de la condescendance dans ces mots, je ne peux rien y faire. Les sentiments de chacun lui appartiennent.
Dire ce que les peuples du monde pensent de la France et de sa politique dans un contexte mondialisé est une nécessité afin de tenter de progresser et ne pas sombrer.
Ensuite, place au débat libre sans victimisation stérile comme beaucoup de gens qui se refusent à la critique féconde le font, ici et ailleurs.
Bien cordialement,