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Commentaire de VivreenRussie

sur A l'assaut de l'Eurasie


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VivreenRussie VivreenRussie 14 janvier 2010 16:01

@Alois
« En attendant c’est la TRISTE réalité que vivent les citoyens Russes ! »

Non c’est la triste realite que s’efforcent de vous vendre les journalistes francais en poste a Moscou :



Le Courrier de Russie :
extrait :
La récente chronique sur les fantasmes et délires de journalistes français quant à l’état policier sous lequel nous vivons en Russie a suscité des réactions contrastées. Cris d’orfraie des clercs français, soutien des lecteurs et lectrices russes. Le sujet n’est pas de fournir des brevets de démocratie aux dirigeants russes mais de remettre les choses en perspective. Qualifier le Premier ministre russe de tyran tortionnaire et son régime de policier est absurde. Il faudrait d’abord définir ce qu’est un grand dirigeant démocrate. George W. Bush, par exemple ? La mort de la pensée politique fait des ravages. Cette catégorie de journalistes a tendance à penser hors de tout cadre théorique ou historique, se satisfaisant, par paresse intellectuelle, de clichés éculés et médiocres, ambassadeurs de la pensée unique et du politiquement correct.
...
Si Glucksmann a le droit de penser et d’écrire ce qu’il veut, les media français qui présentent son acolyte BHL et lui comme les plus grands esprits du temps devraient faire preuve de plus de rigueur. Comme le disait le président Mao, le poisson pourrit par la tête.


Un autre article du 18 juin 2009 :
« ...Quinze ans apres, nous sommes toujours la et, quand nous nous rendons en France pour revoir famille et amis, on nous regarde comme des Russes. Malheureusement, meme en ignorant les questions stupides sur le temps qu’il fait a Moscou ou le rationnement dans les magasins, nous constatons que nous faisons figure de zombis. et il n’est pas difficile de comprendre pourquoi. Pas un journal, pas une chronique, pas un magazine, pas une emission de television en France qui ne parle de la Russie sans souligner atteintes aux droits de l’homme, misere de la population ou argent trop facile et viols, meurtres et pillages en tous genres.

Pour beaucoup de Francais qui n’ont jamais quitte le royaume des droits de l’homme, nous sommes des morts-vivants. Bien sur, comme tous les Moscovites, etrangers ou russes, nous avons connus des moments difficiles ou rien n’est simple. Pire, nous sentons souvent que nous sommes et resterons toujours des etrangers. Paradoxalement, apres quelques annees, nous nous sentons egalement etrangers a la France. et le passage occasionnel a Moscou de quelque ministre ou deputes francais venant tantot nous admonester a propos du retard de la France (comme si les parts de marche etaient de droits), tantot nous fustiger au motif que le pays dans lequel nous disons avoir plaisir a travailler est peu soucieux des droits de l’Homme - n’arrange rien.
...
Nouveaux croises de la religion de la pensee unique, delaissant le stylo pour l’ecriteau, les journalistes jugent plus qu’ils n’informent. Ils critiquent les Chinois et sacralisent la Place Tian An Men, mais sont muets quand les policiers francais investissent des banlieues qui s’enflamment faute d’espoir. Ils critiquent la Russie sur la Tchetchenie, mais restent tres conventionnels sur la Corse ou les Antilles. 

Ayant perdu tout independance d’esprit, museles par leur redaction, les journalistes se sont laisses aller au sensationnel.
Droits de l’homme, corruption, oligargues. Il est toujours plus facile de parler de Mikhail Prokhorov et de sa horde d’amazones a Courchevel que du Patriarche ou de Svetlana Linnik, chevalier de l’ordre de »la Venerable Euphrosyne de Moscou« .

Alors ce journal pour temoigner, en francais et maintenant en russe, pour faire un rond dans l’eau se perdant d’une rive a l’autre de l’ocean d’ignorance qui separe la France et la Russie, pour faire aussi bien que becasseaux, pluviers et autres bernaches qui, selon les saisons, prennent naturellement ce qui est bon ici ou la, sans se demander s’ils de Siberie ou de Normandie.

Emmanuel Quidet, Jean-Luc Pipon, Philippe Pele-Clamour. »

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