ayant appartenu pendant de nombreuses années à ce milieu de la pêche au thon, il me prend l’envie d’éclairer quelques peu les sentiments éprouvés mais surtout les certitudes de certain d’entre vous.
concernant le doute des études scientifiques
Les différents rapports émis par les organismes (comme la FAO) sont consultés par le grand public comme par les armements de thonier or ce sont ces derniers qui devraient vous mettre la puce a l’oreille en effet de ces rapport dépendent directement les investissements futurs.Je vous laissent considérer le prix d’un navire de 80 mètres muni de tout cet équipement spécifique sans parler de l’équipage ni des licence d’exploitation.Pensez vous que trois navire de 90 mètres seraient en construction à Concarneau dans le Finistère si les océans étaient vide ?
Ensuite je me vois navré de devoir annoncer que très peu d’entre vous n’a jamais mangé de thon rouge.L’estampille « thon rouge » est autorisée par opposition au thon blanc.En réalité il s’agit d’Albacore, le blanc étant du germon.Les bonites : skipjack ou bonite rayé ou encore listao, les grands thons yellow fine ou albacore, le patudo ou big eyes ou encore thon obèse, le germon ou thon blanc, le long tail, le thon rouge de méditerranée (100 à 300 kg pour un spécimen adulte) et je vous fais grâce de tout une serie de bonnites impropres à la consommation, sachant que toutes ces variétés se trouvent dans des zones différentes de la planète (excepté le listao et l’albacore que l’on trouve dans toutes les eaux tropicales) une question me vient a l’esprit :de quelle pêche au thon parlons nous ?
A présent quelques réactions aux commentaires et aux idées reçues
A propos de la taille d’un thonier senneur congélateur, les plus gros mesure 100 mètres mais cette catégorie tant à disparaitre à cause des couts d’exploitations au profit de navires plus petit (70 mètres).Les hélicoptères ont disparus des plate-formes de ces navire depuis plus de 15 ans ils ont été remplacé par des radars capables de détecter les oiseaux qui trahissent la présence d’un banc de thon.La taille d’une senne est 2000 mètres sur 180 mètres de chute.
Les captures involontaires représentent un très faible pourcentage car il s’agit d’une pêche sélective, un banc d’albacore est exclusivement composé d’albacores.Lors de la pêche sur DCP (ou épave) le bilan est plus lourd car en effet une petite population de diverses variétés sont également capturés on y trouvera des balistes pour la plus grande majorité, des dorades coryphene, ainsi que des requins soyeux qui eux voient leur nombre diminuer chaques années.
petite parenthèse à propos des dauphins.Les thonier senneur utilisent pour la détection des bancs de thon un instrument indispensable nommé sonar qui émet un puissant ultrason, les dauphins sont singulièrement sensible à ces émissions et fuient les zones de pêche, pour cette raison pas UN dauphin ne s’est trouvé dans le filet d’un senneur depuis plus de vingts ans.
Je peux développer beaucoup de points sur le sujet si quelqu’un le réclame comme l’alimentation du thon, ses migration, les méthode de marquage, les tonnages capturés ou les particularités techniques d’un thonier senneur congélateur etc.
Néanmoins il y a effectivement plusieurs débats à lever sur le sujet notamment l’interdiction des DCP artificiels qui provoquent une véritable destruction de la ressource.
Autre point, la piraterie qui sévis dans l’océan indien ayant contraint les armements à accueillir deux militaires français à bord de chaque navire. Ces derniers ont pour ordre de faire fuir les pirates par des coups de semonce. Les armements espagnol également présent dans ce secteur n’ont pas bénéficié de la même politique et ont de leur propre chef engagés des mercenaires qui tirent dans le tas, récupèrent les armes, et vendent les skiff à diego-suarez.