Karl,
Si vous vous étiez donné la peine de lire entièrement mon commentaire, vous eussiez noté que je parle d’une contamination à droite ; Sarkozy pour moi n’est pas la droite, et celle-ci ne se résume pas à la clique financière.
Quant à votre antienne sur l’extrême-droite d’il y a soixante-dix ans, je ne qualifierai pas de national un courant défaitiste qui se rend à l’Allemand et va aux devants de ses volontés. Le colonel de la Rocque et d’autres comme lui étaient d’une autre trempe. Et il me semble que de Gaulle n’était pas vraiment socialiste.
Vous pouvez tenter de noyer le poisson tant que vous voulez - j’ai vu l’arrivée des nouveaux pédagogues persifleurs quand j’étais lycéen, et je vois, chez mes étudiants, les dégâts - une culture littéraire et historique inexistante. C’est du tangible, qui doit autant au démantèlement des structures anciennes par lesdits pédagogues qu’à l’invasion d’une sous-culture recyclée des ghettos U.S. par les annonceurs.
Quant à l’expression l’« anti-France », je la trouve particulièrement appropriée.
J’en ai autant à charge contre ceux qui sont actuellement au pouvoir