A propos de Clemenceau, il est exact qu’il s’opposa à la « grande expansion coloniale » dans les années 1880, alors qu’il était dans « l’extrême-gauche » de l’époque (vocabulaire des actes parlementaires). La « gauche » et le « centre » étant des partisans de Gambetta, Ferry et associés.
Mais le « retour en politique » de Clemenceau depuis 1902 fut très différent. Wikipédia écrit, par exemple à propos de son mandat de président du Conseil de la période 1906- 1909 :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Clemenceau
Il s’illustre par sa férocité (...) et contre les mouvements sociaux, réprimant dans le sang la grève des mineurs du Pas-de-Calais et la révolte des vignerons du Languedoc, ou quand il fait répandre par la presse le bruit qu’il a payé le billet de retour du « meneur » Marcelin Albert afin de le déconsidérer, ce qui lui vaut le surnom de briseur de grèves.
(...)
Il se donne lui-même le surnom de « premier flic de France ». Il
soutient parallèlement la fondation de la police scientifique par Alphonse Bertillon et des Brigades du Tigre par Célestin Hennion
(fin de citation)
Clemenceau fut à nouveau président du Conseil du 16 novembre 1917 au 18 janvier 1920, s’impliquant à fond dans la première guerre mondiale qui n’était qu’une guerre entre puissances impérialistes pour des zones d’influence, notamment coloniales. A propos de l’attitude de Clemenceau à la tête du Conseil pendant la guerre, Wikipédia écrit :
« Ni trahison, ni demi-trahison : la guerre ! » proclame-t-il. Dans sa
politique intérieure, Georges Clemenceau s’emploie à mater
énergiquement toute tentative de révolte, de mutinerie ou de grève dans
les usines. (...) il pourchasse les pacifistes (...) « Je fais la guerre, je fais toujours la guerre », dit-il le 8 mars 1918 à la tribune de l’Assemblée, pour résumer son jusqu’au-boutisme.
(fin de citation)