Les 1% les plus riches représentaient 10% du PIB en 1979 et 23% aujourd’hui. 53 % en 2039 dit l’auteur de ce bon article. Mais il y a aussi les 2% ? Et les 3% ?
Il est bon de critiquer uniquement une oligarchie financière au-dessus des nations et de blanchir (si je puis dire) le patronat industrilel et commercial des moyennes et grandes entreprises. Ils participent pourtant à la baisse des salaire et à l’investissement qui stagne.
Pour certains , "la finance parasitaire siphonnerait
l’économie réelle". Cela dédouanerait le capital productif comme bon
capitalisme. Pour ATTAC et sa branche finance, la financiarisation n’est pas un
facteur autonome au-dessus d’une économie abstraite sans rapport social. Quant
à l’oligarchie fiancière lle n’est pas isolée du capital productif. Ces
propriétaires du capital sont puissament actifs au sein d’une même classe
dominante.
Les libéralisations ont permis d’accroitre le taux
de profit mais pas le taux d’accumulation. Pour être plus précis, les profits
augmentent globalement ceux financiers et non financiers et ils ne vont ni
à l’investissement ni aux salaires, surtout pas à ces derniers qui baissent
depuis 20 ans. Le thèorème d’Helmut Schmidt ( ) est invalidé depuis bien
longtemps. On en le cite qu’à ce titre !
ATTAC et sa commission finance met aussi l’accent
sur l’imbrication des acteurs financiers. Il n’y a pas d’un côté les banquiers
et de l’autre les chefs d’entreprises et le mangement car chaque grande
entreprise s’est dotée d’un département finances chargé du suivi de la
profitabiité sur l’organisation de l’entreprise.
Les politiques de libéralisation financière sont de
quatre types : les libéralisations d’opérations bancaires, les ouvertures du
marché boursier, l’ouverture du compte de capital, les libéralisation du marché
des changes. Ces politiques décrites dans le bouquin d’ATTAC doivent être
remises en cause si un changement minimal est envisagé.
CD