Ok avec les chiffres de l’article sur les dettes publiques et privees vis a vis de la secu et il faut y ajouter l’organisation des soins. Deux exemples :
-Faute de geriatres, les personnes agees consomment consultations, visites et medicaments de maniere compulsive. Elle peuvent appeler 4 ou 5 medecins par semaine.
Si on formait suffisamment de geriatres et si on creait des centres specialises en nombre correct, la consommation medicale des personnes agees serait mieux adaptee et couterait moins cher à la secu.
Les familles qui prennent en charge leurs parents agees (idem pour les handicapes moteurs et cerebraux comme les enfants autistes) sont completement abandonnees par le systeme de sante. On economise sur les geriatres et les structures specialisees dans une vision a court terme et ca coute beaucoup plus cher au systeme de sante a long terme.
-Faute de personnel dans les hopitaux, les personnes qui se presentent aux urgences et aux consultations sont hospitalisees en attente de diagnostic. Elles ne recoivent pas d’autres soins que des antalgiques si elles souffrent. Ces journees d’hospitalisation inutiles coutent cher à la secu et aux mutuelles.
La aussi, on economise sur le personnel qui couterait cher a long terme mais en realite ca coute tres cher a court terme.
J’ajoute que les patients doivent non seulement debourser de plus en plus de leur poche du fait de la diminution des remboursements secu mais ils doivent aussi cotiser de plus en plus fort aux mutuelles qui comblent le trou de la secu...
Resultat, de plus en plus de personnes renoncent aux mutuelles, donc aux soins et le niveau global de consommation de la sante diminue.
Par contre, quand il s’agit au nom de la sante, « bien pensee parce que preventive », de faire des cadeaux aux labos, le gouvernement ne parle plus de cout de la sante publique ou de trou de la secu : voir ce qui s’est passe pour la grippe H1N1.....