Je reviens par hasard sur cette page et suis venu voir si vous aviez répondu. Vous voudriez que je conteste les six points de ces opposants mais ce serait à vous de faire ce travail en faisant une étude (croiser des sources), et éventuellement, une enquête sérieuse (rencontrer des personnes de l’Opus Dei, et vérifier par vous même le degré de soumission de ces personnes : vous risqueriez d’être surpris). Vous n’en avez pas le temps : et bien, arrêter de faire votre Zorro, ardent défenseur des masses stupides et ignorantes, qui n’ont droit qu’à votre mépris, celles-là même qui rejoignent des institutions comme l’Opus Dei. Heureusement, éclairé comme vous êtes pas votre science innée, et d’une intelligence devant qui chacun devrait plier les genoux, vous ne vous laissez pas berner, certain de la véracité de ce qu’exposent ceux qui ont des comptes à régler avec l’institution. C’est comme si vous demandiez aux divorcés de faire l’éloge de la fidélité : ils auront quelques difficultés et cela peut se comprendre. Il ne s’agit pas de les juger mais simplement de se demander s’ils ne sont pas, eux aussi, en train de défendre leur boutique.
Puis-je, moi-même, défendre et réfuter ces six points. Bien sur que non puisque vous me considérez de parti pris. Je ne peux être en aucun cas crédible à vos yeux, ni à ceux qui bouffent du curé au petit déjeuner. Seul vous pouvez exposer la vérité et éventuellement dénier vos affirmations, mais cela vous demanderait un travail d’approfondissement que, par principe, et certainement manque de temps, vous laissez aux autres, à ceux qui forcément seront de parti pris puisqu’ils en arriveront à dire peut-être du bien de l’Opus Dei. Dans votre logique, ne pourront être crédible que ceux qui disent du mal de l’institution. Contentez-vous de lire Golias et vous ne serez jamais déçu à ce sujet.
Je ne sais pas qualifier ce genre de comportement, d’autant plus qu’il est partagé par bon nombre des informateurs officiels et journalistes : il suffit de bien connaître un sujet, fut-ce la reproduction des crevettes sur les côtes normandes, pour se rendre compte qu’ils n’ont aucun complexe pour affirmer n’importe quoi. On aurait pu penser qu’Agora Vox serait un moyen de donner la voix à quelques personnes qui, en raison d’une honnêteté intellectuelle revendiquée, se sont vues refuser l’expression libre dans des journaux officiels. Et bien non : la même médiocrité se retrouve sur Agora Vox. C’est bien dommage même si, je l’admets, rien ne m’oblige à vous lire. Mais bon, quand on aime la vérité, on se laisse parfois piéger par une soudaine envie de la défendre. A quoi bon...