C’était dit sous forme de boutade mais vous êtes tout bonnement formidable et si seulement tous les chrétiens (et particulièrement les chefs) avaient été aussi tolérants que vous dans les siècles précédents.
Peut-être que j’ai un énorme défaut mais je pense sincèrement que nos discours doivent être en accord avec nos pensées et que nos actes doivent être en accord avec nos discours.
Ce n’est jamais très simple mais il faut essayer et d’autant plus selon sa position dans la hiérarchie sociale : l’exemplarité des élites est indispensable et elle fait de plus en plus cruellement défaut (mais en fait, cette réflexion est certainement une vue de l’esprit)
Vous savez, je pense que les autochtones d’Amérique du sud (par exemple) n’en avaient pas grand chose à faire du fait qu’ils soient massacrés au nom d’un texte fondateur plein de bons sentiments...
Ce qui compte, ce sont les actes... Le reste n’est que « littérature »
Il ne s’agit pas de ressasser les responsabilités ni de culpabiliser (la repentance actuelle d’une certaine bien-pensance par rapport à l’esclavage ou la colonisation par exemple) mais de ne pas oublier et peut-être que le nazisme et le communisme n’ont été qu’un nouvel échelon dans la volonté massacreuse développée antérieurement par les églises (en sachant qu’il me semble que les objectifs du communisme sont interessants mais qu’à l’instar des églises, les résultats ne sont pas terribles...)
Et c’est bien notre côté « humain » qui apparaît là car notre côté « animal », à l’instar de tous nos cousins animaux, ignore ce genre d’action.
J’apprécie le terme « bétasouses » car il a, c’est vrai, une sonorité affective et dont je me permets de le réutiliser par rapport à vos idées
Bien cordialement