Ce qui est bien avec la gauche, c’et que persuadée de ses supériorités
intellectuelles et morales, elle n’hésite pas à dire ses vérités. Beau
catalogue de ses poncifs dans cet article.
Qui dessine en creux une saine autocritique, même si celle-ci
ne va pas jusqu’à s’interroger sur les causes du marasme.
« Elle a besoin de réapprendre à penser » ! On
ne le lui fait pas dire
« A être ensemble » ! Ben voyons.
Pourquoi les pauvres votent ils à droite ? Parce qu’ils
sont cons….
Oubliant que travail, famille et patrie sont à peu prêt les
seuls patrimoines des plus défavorisés, il n’hésite pourtant pas à considérer
ces trucs comme poussiéreux. Et on s’étonne de ne pas être compris par les « masses »
J’y reviens souvent mais il savoureux de constater qu’en
passant en 50 ans du statut de certificat d’étude plus pas grand-chose à 80% d’élèves
au bac sous la férule d’enseignants massivement à gauche, le bon peuple est
également passé du statut d’avant-garde du prolétariat à celui de ceux qui « n’ont
pas un niveau de culture suffisant….. »
Comme le dit justement l’auteur, certains ont peur de ceux
qui sont juste en dessous. Est-ce cette hausse générale du niveau populaire
expliquerait le mépris croissant du bas clergé de gauche pour des masses qui se
rapprocheraient par trop ?
Enfin, ils admettent leurs responsabilités dans la décadence
générale. Parce que la démission des intellectuels….Ce n’est pas le genre de gens
à pouvoir croire qu’il existerait des intellectuels de droite….Pourquoi ont-ils
« du mal à penser » mystère ! C’est sans doute la faute de
Sarkozy.
Hommage du vice à le vertu, ils supposent que la droite
républicaine déteste Sarkozy, mais ne se demandent pas pourquoi elle parvient
contrairement à la gauche, à « être ensemble ».
Enfin Internet. Là d’accord sur son rôle majeur. Avant les
journalistes massivement à gauche mais dépendant en partie de l’achat de leur titre
par les lecteurs était tenu en public à un minimum de retenu dans le n’importe
quoi, quoi qu’ils en aient en privé. Sur
Internet, on a désormais un accès continu et en direct à « l’absence de
pensée de gauche » qui ne doit pas jouer un rôle médiocre dans l’éloignement
des masses. Car en définitive, quand on finit par avoir contre soit et à mépriser les riches, les pauvres, la droite et une partie de la gauche, effectivement on offre pas grande alternative au « Sarkozisme »