De tendance politique « écolo », j’ai pris connaissance de la thèse défendue par le professeur Vincent Courtillot (voir http://vincentcourtillot.blogspot.com ) il y a à peine 3 mois. Que dit-il ?
- Que le réchauffement climatique depuis 150 ans est indéniable.
- Qu’il n’y a pas de certitude aujourd’hui sur l’origine anthropique du réchauffement climatique.
Toute
personne intéressée par le sujet du réchauffement climatique se
rappelle du passage du film d’Al Gore où est présenté les courbes de
variations du CO2 et de la température sur plusieurs centaines de
milliers d’années (analyse de carottes glacières). La corrélation entre
les 2 est indiscutable. Elle est sensée montrer que le CO2 gouverne le
changement de la température. Depuis, des analyses plus fines ont
montré que les variations en CO2 ont un retard de plusieurs centaines
d’années sur celles de la température.
J’aurais aimé qu’Al Gore ait l’honnêteté de reconnaître son erreur.
Reste
que cet élément ne permet en aucun cas, à lui seul, de conclure
l’inverse ; à savoir que l’augmentation observée ces 150 dernières
années n’est pas dû à l’activité humaine. Vincent Courtillot met en
avant l’hypothèse des variations de l’irradiance solaire mais admet que
les éléments récoltés ne permettent pas de conclure.
Ce qui
dérange certains, c’est de devoir admettre qu’aujourd’hui il n’y a pas
de preuve définitive que le réchauffement climatique est dû à
l’activité humaine. Le doute a-t-il encore sa place dans notre société
de l’information immédiate ?
Les travaux scientifiques en cours devraient nous permettre de trancher la question dans les 5 à 10 ans.
D’ici
là, rien n’empêche nos sociétés civilisées à limiter de manière
significative la consommation des ressources non-renouvelables pour
préserver l’avenir des générations futures.