Ce qui m’étonne c’est qu’il n’y ait pas plus d’accident de ce genre à Woippy, petite ville que je connais bien pour y avoir travaillé auprès des jeunes très difficiles.
Il faut savoir que dans ce quartier, les contribuables ont déjà du payer deux postes de plice parti en fumée et un centre sociale.
Maintenant le poste de police(3ème construction dans un délai de 2-3 ans) est bunkérisé, il est donc toujours placé au milieu de la cité.
C’est dans ce quartier que j’ai eu la joie et le bonheur d’avoir mes roues crevées parce que j’avais vu des choses que je n’aurai pas du voir, j’ai donc eu un avertissement. C’est dans ce quartier, que j’ai rencontré des flics sortir de leur véhicule (ils se sont arrêter derrière ma voiture) en me demandant de me planquer car ils suivaient des jeunes armés et ........
J’arrête là car j’ai eu la peur de ma vie. J’allais dans ce quartier pour « aider » des familles, certainement pas pour me faire blesser ou devoir changer les roues de ma voiture.
C’est dans ce quartier que j’ai vu des petits garçons de 5 ans avoir plus de pouvoir que leur mère et mener la maison. (faut respecter leur culture me disait-on quand j’en parlais à ma hiérarchie ou à des responsables d’autres structures ).
Ces jeunes à 20 ans ont beaucoup beaucoup de mal à respecter les jeunes filles, à respecter les lois, à se respecter.
Ils ont souvent des difficultés scolaires car pour apprendre à lire et à écrire il faut accepter des règles mais quand l’enfant n’en n’a pas l’habitude, il ne comprend pas lui même pour quoi il ne sait pas lire à 15 ans. Ce que je dis c’est ce que j’ai vu, entendu, constaté, les meilleurs enseignants face à ce public ne peut pas grand chose sauf à y laisser leur peau.