Paul Villach. Vous semblez découvrir ce qu’est la Monumenta. Je me permets de mettre un lien vers mon article concernant la dernière en date http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/monumenta-l-arnaque-40828  ; vous pourrez constater quelques ressemblances dans la manière de procéder dans l’art officiel. Encore que Serra fabrique les choses et ne se contente pas d’empiler des tee-shirt (mais en coton bio).
Je crois quand même que votre article pêche par le fait qu’il attaque plus la promotion de cet événement (on ne dit plus exposition dans le milieu, c’est ringard) que l’oeuvre en elle-même ; (difficile effectivement quand on ne va pas la voir).
L’art contemporain fricote beaucoup avec la publicité ; il n’est pas étonnant que les méthodes et discours finissent par se ressembler. Voyez par exemple le fait d’inclure le visiteur dans l’oeuvre ; c’est ce qui est répété à chaque « installation » (oui aujourd’hui les artistes font des installations) ça me fait furieusement penser à la lessive qui nettoie le linge « en profondeur ». Donner de la profondeur au linge, par essence un truc relativement planéiforme ; ça impose le respect. On a l’impression que c’est pareil pour les oeuvres. C’est censé être un atout de génie indéniable là où l’on ne serait tenté de voir qu’un artifice.
Petite critique supplémentaire sur votre style : parler de vous à la troisième personne par l’article indéfini et assez souvent répété « on » ; je trouve ça assez pénible à la lecture.