@Yoananda
L’intermittence peut se traiter via des technologies éprouvées : stockage gravitaire (cf l’article sur l’impasse énergétique), air comprimé en souterrain, piles à combustible, et j’en passe.
La consommation d’énergie fossile au cours de la production ne vaut que si le mix énergétique est lui-même fossile. Ainsi, en Norvège, la production de panneaux se fait quasiment sans consommation de fossiles (cf le fabricant Norvégien REC), car plus de 98 % de l’électricité est d’origine hydraulique.
Le retour énergétique des panneaux (le nombre de kWh nécessaires pour compenser leur production) est atteint en moins de 3 ans.
Durée de vie : les panneaux sont garantis 25 ans, des panneaux des années 70 marchent encore...
@Foufouille
10 % de rendement, c’est en sortie compteur. Les panneaux eux-mêmes ont maintenant des rendements supérieurs à 13 %, mais il y a des pertes (câblage, onduleurs) avant d’injecter sur le réseau.
@Gourmet
Les apports institutionnels sont bien moindre que pour le nucléaire. Si vous voulez en savoir plus, je vous renvoie à l’excellent livre « l’Autonomie Energétique » d’Hermann Scheer, disponible dans toutes les bonnes librairies.
Les aléas de la météo sont négligeables ou favorables :
- l’écart-type du rayonnement solaire sur 10 ans est de l’ordre de 5%
- depuis les années 60, le rayonnement solaire reçu au sol en Europe n’a cessé d’augmenter, du fait de la diminution des rejets d’oxyde de soufre.