L’énergie « verte » ou « propre » : chacun pour soi ou service public en réseau ?
L’énergie
fossile représente 80 % de l’énergie produite. Il faut réduire son
extraction mais de ce fait investir dans la production de l’énergie
renouvelable. L’énergie doit devenir un bien public à gestion publique
pour l’humanité. Car nul ne peut se dispenser d’énergie. Elle est
vitale. L’énergie propre doit donc devenir un droit garanti aux humains
de la planètes. La question sera posée en décembre au sommet de
Copenhague.
Par ailleurs, l’énergie renouvelable dite « propre »
ou « durable » va dans les prochains mois avoir le vent en poupe plus
qu’auparavant si les gouvernements se mettent à taxer sur les énergies
fossiles et seulement ces énergies-là. Dés lors, le besoin de
production et distribution d’énergies propres va devenir impératif,
urgent et de façon massive. Cette production comme cette distribution
devra se faire sous appropriation publique et hors du marché pour que
tous y ait accès.
Imaginons
que chaque ménage soit à égalité financière par subventionnement
public, ce qui n’est pas simple, peux-t-on penser sérieusement que
chaque ménage va être en droit de planter une éolienne dans son jardin
! Cet individualisme est tentant. Il est à repousser de même qu’un
localisme de quartier ou de ville. Pour contrer la logique marchande et
privatiste (des transnationales) et pour promouvoir une
certaine
égalité d’accès, il n’y a guère que le service public national. Lui
seul assure la péréquation tarifaire pour l’ensemble des usagers du
territoire.
Christian Delarue