Bien sûr qu’il y a quantité de personnes dont le travail est indispensable à la société et l’échelle des rémunérations n’est pas proportionnelle à l’utilité sociale ou à la performance de l’individu. Je l’ai déjà exprimé, je ne met pas du tout sur le même pied d’égalité les revenus des sportifs ou artistes et ceux des grands patrons tel Proglio.
Le sportif ou l’artiste atteint des niveaux de rémunération dans lequel il n’a rien d’autre que son talent pour peser dans le deal avec ceux qui le payent. Si le footballeur se casse la jambe, c’est fini car il a perdu son outil de travail.
Les grands-patrons même s’ils n’ont pas brillé précédemment, sont nommés à ces postes par des amis, se font accorder par d’autres amis des rémunérations de dingue et sont souvent en situation de renvoyer l’ascenseur ensuite (participations aux Conseil d’administrations de quantité de sociétés pouvant permettre de remercier les amis).
Quel est le renvoi d’ascenseur possible pour le joueur de tennis ? Il gagne des matchs, donc il gagne de l’argent... Il ne gagne ces matchs que si il est le meilleur, si il s’est entraîné correctement... Il est finalement seul avec son talent pour toucher le paquet de fric. Il le mérite plus que celui qu’il a battu loyalement...
Par contre, je ne vois pas de règles, ni de loyauté, ni de transparence dans les rémunérations des grands patrons, et vous ?
Il me semble que si dans un milieu, c’est le carnet d’adresses qui compte pour réussir, il y a un problème à la base.