La première phrase paraîtra hors sujet, mais ce n’est pas le cas.
Un récent document présenté sur Arte montrait l’horreur de la violence
ordinaire et bien organisée des nazis dans la Shoah.
Parallèle impossible puisque la finalité n’est pas ici le génocide mais le gain financier,
reste que la démarche bien structurée me rappelle que l’homme est le
pire prédateur de ses semblables dès qu’il y a quelque argent ou autre avantage à gagner.
J’ai le souvenir d’une grosse entreprise française notamment connue pour
son matériel de chemin de fer qui, faute de traçabilité du risque, ne
raisonnait probablement qu’en termes financiers en recensant les
personnels ayant travaillé l’amiante dans ses établissements pour
provisionner un risque comptable. Il est vrai qu’un de ses sites du Nord
de la France était alors confronté au problème suite à une action en justice.
Autre cause, autre avantage. Au prétexte de fournir gratuitement des locaux à une
association caritative de grande renommée, la municipalité de la plus
grande commune d’un tout petit département de l’Est de la France
laissait, bénévoles et bénéficiaires séjourner longtemps et pendant de
nombreuses années dans des bâtiments vétustes construits de matériaux
fortement amiantés, alors que la présence de l’amiante était connue des
services techniques de la ville.
Recherche de gain là encore, mais cette fois peut-être plus électoral
que financier.