Saytan666
Vos propos critique de la religion sont modérés. Le premier n’est qu’une affirmation normale de votre conscience, les autres portent une attaque non blasphématoire à mon avis mais c’est là une appréciation subjective variable selon les individus et les religions. Disons qu’il y a pire. Ce qui porte contre les rites, le sacré, les coutumes, les hommes d’appareil,etc..
CD
Cf. Diffamation de la religion ou le blasphème complément de la laïcité.
http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article995
In fine
Ainsi on peut encore
dire en France (mais des textes sont prêts pour les interdire) : je
conchie les églises, les mosquées et les synagogues. Ce qui n’autorise
pas les bombages racistes sur les bâtiments. On peut dire (mais pas le
faire) cracher sur les voiles, les kippas, et les calottes comme sur
les képis, les médailles militaires, la cocarde tricolore ! Je pisse
sue la Bible, le Coran, la Thora et autres livres sacrés. Tout dépend
du contexte . Car le sacré peut et doit être désacralisé et rabaissé
pour qu’il ne soit pas imposé aux humains qu’il faut réhausser. Pour
réhabiliter les humains, homme et femmes, il est parfois nécessaire de
haïr les fétiches.
On reprendre ici avec Jean Ziegler et contre J Bauberot la formule de Jean-Paul Sartre : « Pour aimer les hommes, il faut haïr ce qui les opprime »
Et la religion même non intégriste peut et doit être critiquée en ce
sens. La réaction critique n’est pas dirigé fondamentalement contre un
groupe d’hommes ou des individus mais contre les mécanismes de
l’oppression. L’exercice n’est pas toujours aisé. On peut toujours
commettre une faute. Il faut alors rectifier le tir. Le droit de
caricature de la religion n’est pas plus absolu que le droit de
religion. La caricature a des limites.