“Toute personne a droit à la liberté
de pensée, de conscience et de religion...
Les tous premiers mots de l’article 18
DUDH indique une progressivité mais avec un saut qualitatif. La liberté de
pensée et de conscience porte sur la liberté de conviction en général
alors que la liberté de religion indique une liaison au divin.
Avec le
troisième terme il y a un double saut qualitatif. D’une part il s’agit
d’une conscience particulière, à savoir une croyance divine,
surnaturelle, transcendante puisque le mot “religion” vient de religare, verbe latin qui signifie relier et
d’autre part une croyance particulière organisée. L’aspect matériel - l’activité religieuse organisée - est
très important .
Il distingue la religion de la simple dimension
spirituelle qui relie l’individu à une transcendance . Un matérialiste n’est pas nécessairement dépourvu de toute conscience spirituelle ne serait-ce qu’à travers l’expérience amoureuse pour autant il ne s’agit pas de religion. Il n’est pas accroché à un Dieu mais à du sens. Et il ne participe pas à une machine de promotion d’un surnaturel.
Car c’est le point important : pas de véritable
religion sans appareil avec ses cadres, ses croyants de base, un
budget, des bâtiments, une doctrine partagée qui décline sa "différence
dogmatique"
C’est tout différent de ce qui est écrit ici qui mélange tout : "En
1993, le Comité des Droits de l’Homme, un organe indépendant de 18
experts sélectionnés à travers un processus des Nations Unies, a décri
la religion ou la croyance comme “croyances théistes, non-théiste et
des croyances athées, aussi bien que le droit de ne professer aucune
religion ou croyance.”
http://www1.umn.edu/humanrts/edumat/studyguides/Freligion.html