Humm... des questions qui emmèneraient trop loin, qualité des tissus, prix des voitures, taux de profit...
Mais au moins Kurtz vous êtes cohérent : pas d’immigration, pas de délocalisations et certainement de forts droits de douane pour protéger nos productions.
Ce qui me rappelle « la pétition des marchants de chandelle » de Bastiat.
Nous subissons l’intolérable concurrence d’un rival étranger placé, à
ce qu’il paraît, dans des conditions tellement supérieures aux nôtres,
pour la production de la lumière, qu’il en inonde notre marché national
à un prix fabuleusement réduit ; car, aussitôt qu’il se montre, notre
vente cesse, tous les consommateurs s’adressent à lui, et une branche
d’industrie française, dont les ramifications sont innombrables, est
tout à coup frappée de la stagnation la plus complète. Ce rival, qui
n’est autre que le soleil, nous fait une guerre (si) acharnée […]
Nous demandons qu’il vous plaise de faire une loi qui ordonne la
fermeture de toutes fenêtres, lucarnes, abat-jour, contre-vents,
volets, rideaux, vasistas, œils-de-bœuf, stores, en un mot, de toutes
ouvertures, trous, fentes et fissures par lesquelles la lumière du
soleil a coutume de pénétrer dans les maisons, au préjudice des belles
industries dont nous nous flattons d’avoir doté le pays, qui ne saurait
sans ingratitude nous abandonner aujourd’hui à une lutte si inégale.
[…] Et d’abord, si vous fermez, autant que possible tout accès à la
lumière naturelle, si vous créez ainsi le besoin de lumière
artificielle, quelle est en France l’industrie qui, de proche en
proche, ne sera pas encouragée ?