La Convention européenne des Droits de l’homme de 1950, que je n’ai pas
cité pour ne pas faire lourd dit en son article 9 : "
Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de
religion. Elle reprend le même début de phrase que la DUDH art 18.
L’art 9 poursuit : Ce droit implique… la liberté de manifester sa
religion
individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le
culte, l’enseignement, les pratiques et l’accomplissement des rites ".
C’est bien le troisième terme - religion - qui pose la question de
l’expression de la conscience qui se nomme croyance dès lors qu’il
s’agit de surnaturel. Cessons d’ergoter.
Mon propos portait exclusivement sur le passage de croyance à religion en réaction au texte sur betapolitique.
http://www.betapolitique.fr/La-liberte-de-religion-44750.html
Jean Boussinesq ajoute : cette
convention, qui a force de loi en France, n’ajoute rien à ce que
disaient les lois françaises, mais elle est explicite. Il ajoute encore
: La liberté de conscience est une liberté individuelle, la liberté des
cultes est une liberté collective. Mutatis mutandis, la liberté de
croyance est de même une liberté individuelle et la liberté de religion
une liberté ciollective.
Les débats au Parlement et la jurisprudence ultérieure montrent que par
« cultes » il ne faut pas entendre seulement les cérémonies cultuelles,
mais que ce terme est pratiquement équivalent de ceux de « religion »,
de « confession ». Cet auteur reconnait donc que le terme culte est
trop étroit. Le terme religion outre le coté religare - être relié à un
divin, surnaturel - comporte aussi et surtout un volet organisationnel
et matériel et même une activité. Au sens marxiste, la matérialité ne
se limite pas aux choses réelles mais à l’ensemble de l’activité.
http://www.union-rationaliste.org/index.php/Les-Cahiers-Rationalistes/La-liberte-de-religion-dans-la-Republique-francaise.html