@ Forest ent
Vous dites : ce paragraphe me semble discutable :
« Non, la femme qui a ses règles n’est pas impure. Non, les maladies ne sont pas des châtiments que Dieu inflige à l’homme pour le punir de ses péchés. Non, on ne lapide pas la femme adultère. Le sabbat est fait pour l’homme et non l’homme pour le sabbat »
Ma réponse : en effet, cela peut être discutable par rapport à une situation qui, au temps du Christ, avait déjà évoluée.
En revanche, si on considère que les évangiles sont des textes écrits pour corriger des textes antérieurs (les documents esséniens de Qomrân notamment), on comprend que le débat se situe au niveau des écrits.
En outre, au-delà du sens littéral, il y a l’enseignement à découvrir et ce n’est pas toujours facile pour nous qui sommes des cartésiens.
Lorsque Jésus guérit la femme dont l’utérus saignait, difficile de ne pas y voir une condamnation de l’ancienne croyance concernant l’impureté à cause des règles.
Lorsqu’il renvoie la femme adultère en disant que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre, difficile de ne pas y voir la condamnation de la lapidation.
Lorsqu’il guérit un épileptique que l’entourage croit possédé du démon, difficile de ne pas y voir une condamnation d’anciennes croyances (encore au Moyen-âge, le lépreux n’était-il pas encore considéré comme impur ?).
Citation : car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé. 5.19 Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ;Mathieu 5.18
En effet