« Cependant, pourriez-vous être plus concret et développer les modalités selon lesquelles un Capitalisme Humain pourrait se substituer au capitalisme financier ? »
Je ne suis pas sûr de comprendre la question.
Je vais peut être répondre encore une fois à côté de la plaque...
Imaginez : vous ayez une idée de création d’entreprise. Votre idée vous semble bonne mais vous n’avez pas à vous seul toutes les compétences pour décliner votre idée en prototype. Or, vous avez besoin de ce prototype pour tester votre concept et plus tard convaincre des partenaires financiers de vous suivre dans l’aventure.
Vous décidez donc de vous associer avec des apporteurs en industrie, qui, en échange de parts sociales de votre société, vous apporte leur savoir-faire (par exemple le développement d’un site web, la prospection d’une clientèle, etc).
Comment évaluer le nombre de parts que vous devez leur attribuer ? bien qu’il soit possible de faire appel à un commissaire aux apports, cette décision vous appartient et est, à mon sens, éminemment personnelle. C’est à vous de juger ce que vaut l’apport de votre associé, mais, et c’est là la difficulté, ex ante ! Car sinon, vous ne trouverez personne pour vous suivre dans votre aventure entrepreneuriale. Il faut en effet que la règle d’attribution soit connue au commencement de l’apport en industrie. Il faut donc mettre en place une méthode de détermination du nombre de parts à attribuer en fonction par exemple de l’atteinte d’un objectif.
Au terme de la période d’apport en industrie, les parts sont attribuées au regard de l’atteinte de l’objectif.
Est-ce suffisamment clair ?