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Commentaire de Ecométa

sur Quel avenir pour notre système de santé publique ?


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Ecométa Ecométa 3 février 2010 11:04

Dommage que les choses dérapent de la faute d’un crétin nommé Sylvain !

Excellent article, très pertinent, car montrant bien la complexité du problème de la santé pour tous !

Par contre, et là je partage le point de vue de Christian Portal, l’auteur, que j’aimerais personnellement voir nous en dire un peu plus sur lui dans son profil… à part manger cru depuis plus de 20 ans, dire ce qu’il fait ou a fait ; l’auteur gagnerait dans une présentation un peu moins radicale ! Qu’il faille manger plus de crudité (fruits et légumes), comme de diminuer les graisses animales au profit des graisses végétales, ne fait aucun doute ! C’est d’ailleurs ce que préconise déjà les pouvoirs publics … le problème c’est qu’elles ne sont pas données ces fruits et légumes !

Quant au plus d’études scientifiques sur le manger cru : oui !

Que les maux, dont nous souffrons, comme le montre et le démontre la « paléopathologie », que ces maux soient de nature civilisationelle ne fait aucun doute ! Bien sûr, ceci vaut pour la santé physique, mais pas seulement, car ceci vaut également pour notre santé psychique, encore que, ce qui est très sous-estimé par le monde professionnel de la santé, le physique et le psychique sont intimement liés ! Ceci, le civilisationel, vaut également pour tous nos maux, qu’ils soient de nature écologique, environnementale, sociologique, démocratique et républicains !

Une relation physique et psychisme sous estimé par le monde de la santé, mais, plus particulièrement par la « justice sociale », je veux évoquer celle de la « Sécurité Sociale », plus précisément de ses « tribunaux d’exceptions », qui se moquent des souffrances psychiques imposées culturellement dans ce monde de fuite en avant rationalo économico technoscientiste ! Une « justice sociale » en termes de « Sécurité Sociale », déjà indigne du 20 è siècle mais encore plus du 21 è, une justice tellement archaïques dans leur approche du monde du travail, tout bonnement restée au plan du « travail trepalium » ; ce « trepalium », terme latin désignant une pièce de bois qui entravait l’esclave à l’époque romaine) afin de le contraindre, et duquel est originaire le terme de travail ! De nos jours on doit parler d’emploi et non plus de travail : d’emploi terme complexe lié à l’employabilité et non au travail pour le travail ! Des « médecins conseils », généralistes, ou plus spécialisés comme les psychologues et les psychiatres, véritables « exécuteurs de basses œuvres » en matière de justice de la sécurité sociale ; d’une politique économique productiviste doctrinale imposée politiquement aux instances de Sécurité Sociale, comme de tout ce qui y est lié , notamment les litiges de retraite, et qui s’y plient sans rechigner !

Pour les solutions, celles préconisées sont valables, mais, et comme souligné, pas suffisantes, au point qu’elles auront raison de la santé pour tous ! Il faut a savoir ce que l’on veut, et nous voulons cette « santé pour tous » et non une « santé élitiste » à plusieurs vitesses ! Il faut donc nous donner les moyens de ce que nous nous voulons… de cette santé pour touts et si possible, et c’est possible,  dans une bonne gestion ; c’est une simple affaire de volonté politique : de choix politiques assumés en termes de santé pour tous ! Je m’explique !

La protection sociale, basée sur l’assurance, sur la mutualisation du risques social,model économique qui a fait ses preuves, relève d’un budget à part : la protection sociale est traditionnellement en dehors du budget de l’Etat et doit le rester ! Mais allons jusqu’au bout du raisonnement, de cette spécificité de la santé hors de l’économie de marché, et décidons que toutes les recette de TVA, du monde économique de la santé, praticien libéraux, laboratoires pharmaceutiques, pharmacies, parapharmacies, au lieu de les verser au budget de l’Etat ; que toutes ces recettes soient affectées spécifiquement et directement au budget de la protection sociale !

Là, dans ce cas, la protection sociale ne sera plus déficitaire !

Ou, alors, et quoi de plus logique, que d’accepter que les déficits de la protections sociale soient couverts par le budget de l’état qui perçoit la TVA sur un budget santé qui normalement est hors budget de l’Etat !


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