à de Lima
Bonjour
Evidemment, si vous assimilez la finance islamique au système bancaire du même nom, votre raccourci de la fin semble juste, ce n’est pas une alternative crédible.
Ne jouez donc pas sur les mots parce que la finance islamique exclut le jeu d’argent : dans celle-ci, l’argent ne produit pas d’argent, celui-ci ne pouvant être qu’un intermédiaire neutre non créateur de valeur en soi, dans sa propre sphère.
Foin donc de l’expression « finance islamique », abusivement assimilée au système bancaire islamique. Et restons dans le « financement islamique » où le prêteur accorde un crédit à une entreprsie où un investisseur, en « s’impliquant » dans le projet à financer ; autrement dit qu’il en partagera sous une forme ou sous une autre, les profits et pertes.
C’est donc tout à fait conforme au mini crash de Dubai où les banques ont perdu des plumes en s’impliquant dans des projets immobiliers dingues.
Par extension, l’Islam exclut toute financiarisation de l’économie, qui n’est rien d’autre que la séparation physique entre le Capital (dans les banques) et l’économie réelle (les entreprises, entre autres).
A titre d’exemple, le fait que des banques entrent dans le conseil d’administration d’une entreprise (dans l’économie réelle) est tout à fait conforme au mode de financement islamique.
Dans cet esprit, avec le mode de financement islamique par exemple, pas de produits financiers ou bancaires sophistiqués et encore moins les subprimes et autres escroqueries bancaires, et la crise de l’année dernière n’aurait même pas été concevable.
Aussi, avec la prudence bancaire observée et la frilosité des banques à accorder des crédits à l’économie réelle, malgré les appels, prières supplications des dirigeants politiques qui les ont aidées à se refaire une santé aux dépens des citoyens de vos pays, le financement islamique apparaît au contraire comme une alternative très crédible à vos pays.En stricte logique économique, C’est VOTRE système bancaire actuel qui n’est plus une solution crédible.