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Commentaire de samir

sur SOS Gaza !


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samir 5 février 2010 18:02

bon histoire que tu ferme les chiottes qui te servent de bouche je te propose le lien suivant

http://www.upjf.org/actualiees-upjf/article-17235-145-7-marek-edelman-linsurge-perpetuel.html

UJPF= Union des patrons et professionnels juifs de France

qu’est ce qui y est dit :

Marek Edelman, l’insurgé perpétuel
Je reproduis cette interview qui remonte à 2006, parce qu’elle fourmille de détails qu’on ne trouve pas dans les dizaines d’articles qui fleurissent en ces jours. Il est vrai qu’ils émanent d’un témoin oculaire et actif des événements évoqués. J’épingle, d’entrée de jeu, quelques propos haïssables tenus par Edelman, au cours de cet entretien  : « Le Mossad savait aussi ce qui se passait ici. Ses agents se sont pourtant contentés d’évacuer les gens disposant d’argent, et encore, jamais pendant la guerre et uniquement vers la Palestine »… Il prête à Ben Gourion ce propos : « Le désastre qu’affronte le judaïsme européen n’est pas mon affaire ». Il affirme aussi : « Il n’aurait évidemment pas pu sauver des millions d’entre nous, mais certainement des milliers. Il n’a pas bougé. » Et encore : « Il eût mieux valu créer un Etat juif en Bavière ! » Et comme la journaliste qui l’interviewe lui fait remarquer que c’est exactement ce qu’a dit Ahmadinejad, il s’esclaffe : « Il a raison, le climat y est excellent ! ». Et mieux vaudra, à l’avenir, passer pieusement sur l’extravagance de l’affirmation suivante : « Une combattante se tira sept balles [sic] dans le cœur ». Voilà à quoi mène le dogmatisme politique. (Menahem Macina).

“Quand on a voulu vivre au milieu de millions d’Arabes, on doit laisser le métissage faire son œuvre.”, Marek Edelman

 

« Non. Cet événement a laissé trop de traces dans l’histoire, la musique, la littérature et l’art. C’est en Israël qu’on risque d’effacer notre souvenir. » « Pour vous, Israéliens », me dit-il, « la guerre des Six-Jours [1967] a été l’événement le plus important de l’histoire juive contemporaine. Vous pouvez vous appuyer sur un Etat, des chars et un puissant allié américain. Nous, nous n’étions que 200 jeunes avec 6 revolvers pour tout armement, mais nous avions la supériorité morale. »


Tout dans les propos de Marek Edelman exprime sa relation d’amour-haine envers l’Etat d’Israël. Quand il ne s’inquiète pas de son avenir (« Israël ne pourra survivre dans une mer de 100 millions d’Arabes »), il campe sur son opposition implacable à l’éthique israélienne. Edelman, c’est avant tout un Juif qui a choisi de rester en Pologne après la Shoah – « parce qu’il faut bien garder les sépultures » –, un Juif qui vit à la fois sur deux terrains : la perpétuation d’un monde juif disparu et la lutte contre l’entité sioniste.


Début 1942, les informations sur l’existence des chambres à gaz avaient fini par filtrer dans le ghetto. Les responsables des mouvements de jeunesse des différents partis juifs de Pologne avaient alors décidé de tomber les armes à la main.

« Nous avions été marqués par les Juifs de Chelmno, qui s’étaient laissé déporter sans résister. Il n’était pas question que ça se reproduise à Varsovie »,

rappelle Edelman dans son livre Mémoires du ghetto de Varsovie (Liana Levi, 2002). Mais les Juifs n’étaient pas parvenus à obtenir des armes de leurs camarades polonais. Ces derniers ne pouvaient pas croire que les Juifs allaient se soulever, et [ils] n’avaient pas voulu gaspiller le peu d’armes dont ils disposaient. Fin juillet 1942, les dirigeants des mouvements juifs de jeunesse avaient mis sur pied l’Organisation juive de combat (OJC) et leurs premières actions avaient visé la police juive du ghetto, dont les membres avaient multiplié les exactions.

« C’étaient des traîtres. Ils n’étaient pas obligés de collaborer avec les nazis, mais ils pensaient que c’était une bonne manière de gagner de l’argent et de sauver leur peau. »

N’est-il pas logique que des Juifs fassent tout pour survivre ?

« Ça, c’est votre philosophie d’Israélienne, m’assène-t-il, celle qui consiste à penser qu’on peut tuer vingt Arabes pourvu qu’un Juif reste en vie. Chez moi, il n’y a de place ni pour un peuple élu ni pour une Terre promise. »

« ceux qui ne se sont pas soulevés sont tout autant des héros que ceux qui ont pris les armes. Celui qui a choisi de ne pas laisser sa mère monter seule dans les convois de la mort a fait preuve d’autant d’héroïsme que celui qui est mort les armes à la main. »

« En nous soulevant, nous avons rappelé notre appartenance au genre humain. En prenant les armes contre ceux qui voulaient nous anéantir, nous nous sommes raccrochés à la vie et nous sommes devenus des hommes libres. La meilleure preuve en est que beaucoup de combattants de l’OJC ont pu fuir le ghetto après la bataille. Ceux qui sont tombés par la suite, c’est en combattant avec les partisans polonais. »


« L’OJC avait informé Ignacy Szwarcbart [dirigeant sioniste et député polonais en exil] et le gouvernement polonais de Londres. Le Mossad savait aussi ce qui se passait ici. Ses agents se sont pourtant contentés d’évacuer les gens disposant d’argent, et encore, jamais pendant la guerre et uniquement vers la Palestine. Le fondement de l’idéologie de Ben Gourion et des siens, c’était la rupture avec la diaspora [juive]. Il en était arrivé à refuser de s’exprimer dans sa langue maternelle, le yiddish [langue germanique mêlée de slavismes et d’hébraïsmes], la langue des 11 millions de Juifs d’Europe et d’Amérique. »

Ben Gourion avait en effet déclaré lors d’une réunion de responsables du Mapaï [le Parti ouvrier d’Israël, ancêtre du Parti travailliste], le 8 décembre 1942 :

« Le désastre qu’affronte le judaïsme européen n’est pas mon affaire » [Cité aussi par Tom Segev dans Le Septième MillionLes Israéliens et le génocide, Liana Levi, 1993].

« De quel peuple juif parle-t-on ? Aujourd’hui, Israël est un Etat culturellement arabe. Israël s’est coupé de Yitzkhok Leybush Peretz [écrivain et poète yiddish, 1852-1915], de Chagall, du yiddish. Israël s’est créé sur la destruction de cette immense culture juive multiséculaire qui s’était épanouie entre la Vistule et le Don. La culture israélienne, ce n’est pas la culture juive. Quand on a voulu vivre au milieu de millions d’Arabes, on doit se mêler à eux et laisser l’assimilation, le métissage, faire son œuvre. »

et le plus important

« Nos armes n’ont jamais été tournées contre une population civile sans défense. Nous n’avons jamais tué de femmes ni d’enfants. »

TOUTES CES CITATIONS DE CET HOMME VIENNENT DE COURRIER INTERNATIONAL

bref si ca te chante de me traiter d’anitsemite soit fais le mais desormais je sais qui a le plus d’humanité et d’honneteté de nous deux

me faire passer pour un antisemite ne marchera

et si pour toi je suis une abjec


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