« Bien-vivre-ensemble » ou « Mal-vivre-ensemble » ?
Etant donné que l’Islam est la deuxième religion de France, rassemblant, environ, 10% de sa population, aux auteurs des contributions (où sont développés des thèmes du genre : les adeptes de cette religion ne sont pas adaptés, à travers leur croyance et leurs traditions religieuses, aux habitudes du pays, cette religion est en contradiction avec les valeurs républicaines,…) je leur demande : « alors que faire ? ». Je crois que la plus sage solution, pour le pays, pour le « bien-vivre-ensemble » et pour le renforcement de la cohésion nationale, est de soutenir les plus ouverts et les plus tolérants parmi eux. Cette tâche, qui demande beaucoup de pédagogie et de compréhension de la part de tous, incombe, à la fois, aux politiques, aux médias et à chaque citoyen parmi nous. Elle va permettre aux musulmans de France d’instaurer, de manière généralisée et irréversible, un Islam de France adapté aux valeurs de la République, d’autant plus que leur quasi-majorité est de nationalité française : c’est une composante non négligeable du peuple de France dont le quota, qu’on le veuille ou non, ne peut qu’augmenter. Entretenir la stigmatisation de la population musulmane de France et un climat de méfiance à son égard, c’est entretenir, aussi, l’appel du communautarisme, de l’obscurantisme et de l’extrémisme religieux, c’est aggraver, ou tout au moins faire perdurer, l’état du lien social distendu que nous vivons aujourd’hui et, enfin, c’est faire glisser le pays, petit à petit, vers un « mal-vivre-ensemble » qui serait difficile, ensuite, d’éradiquer, et je crois que cela ne traduit pas le souhait de la quasi-majorité de la communauté nationale, ne serait-ce que pour sa sécurité !
HORCHANI Salah