Bonsoir,
La réponse à votre question se trouve dans le titre de mon article. En outre, je pense que tous les versets qui traitent de la façon de se vêtir (à savoir : V.53-S.33, V.59-S.33, V.31-S.24, V.60-S.24) relèvent du conjoncturel et, contrairement à tradition théologique paulinienne, contenue dans le nouveau testament et concernant le port du voile, explicitée par l’extrait suivant :
« Première épître aux Corinthiens, 11 : 2-16.
2 Je vous félicite de vous souvenir de moi en toute occasion, et de conserver les traditions telles que je vous les ai transmises. 3 Je veux pourtant que vous sachiez ceci : le chef de tout homme, c’est le Christ ; le chef de la femme, c’est l’homme ; le chef du Christ, c’est Dieu. 4 Tout homme qui prie ou prophétise la tête couverte fait affront à son chef. 5 Mais toute femme qui prie ou prophétise tête nue fait affront à son chef ; car c’est exactement comme si elle était rasée. 6 Si la femme ne porte pas de voile, qu’elle se fasse tondre ! Mais si c’est une honte pour une femme d’être tondue ou rasée, qu’elle porte un voile ! 7 L’homme, lui, ne doit pas se voiler la tête : il est l’image et la gloire de Dieu ; mais la femme est la gloire de l’homme. 8 Car ce n’est pas l’homme qui a été tiré de la femme, mais la femme de l’homme, 9 Et l’homme n’a pas été créé pour la femme, mais la femme pour l’homme. 10 Voilà pourquoi la femme doit porter sur la tête la marque de sa dépendance, à cause des anges »,
nulle part, dans le Coran, il n’est mentionné que la tête (y compris les cheveux) doit être couverte. Pour être plus précis, dans le Coran, Dieu dit au Prophète d’ordonner aux femmes croyantes de rabattre leur vêtement sur leur poitrine pour que les hommes les respectent, le texte n’inscrivant pas cette démarche dans le rapport que doivent avoir les femmes à la Divinité, autrement dit elle relève du social.
Enfin, il convient de souligner, comme il ressort de l’extrait précédent, que c’est avec l’Apôtre Paul que la coutume, au départ citadine et païenne du voile des femmes, acquiert un statut religieux et cultuel.
Cordialement,
HORCHANI Salah