@Yellib (xxx.xxx.xxx.217) 6 février 21:56 :
Bonjour,
Ces douloureuses prescriptions, contraires aux Droits Humains ne sont pas caractéristiques du Coran (qui d’ailleurs, à divers endroits, les atténue), mais se trouvaient déjà, auparavant, dans les Ecritures Saintes qui l’ont précédé. A titre d’exemple :
Il est écrit dans la Bible :
« L’homme qui couche avec un homme comme on couche avec une femme : c’est une abomination qu’ils ont tous deux commise, ils devront mourir, leur sang retombera sur eux » (Lévitique 20,13). « Si un homme épouse une femme, s’unit à elle et ensuite la prend en aversion, et qu’il lui impute alors des fautes et la diffame publiquement en disant : « Cette femme que j’ai épousée et dont je me suis approché, je ne lui ai pas trouvé les signes de la virginité »(…) Si la chose est avérée, et qu’on n’a pas trouvé à la jeune femme les signes de la virginité, on la fera sortir à la porte de la maison de son père et ses concitoyens la lapideront jusqu’à ce que mort s’ensuive (...) Si l’on prend sur le fait un homme couchant avec une femme mariée, tous deux mourront : l’homme qui a couché avec la femme et la femme elle-même (…) Si une jeune fille vierge est fiancée à un homme, qu’un autre homme la rencontre dans la ville et couche avec elle, vous les conduirez tous deux à la porte de cette ville et vous les lapiderez jusqu’à ce que mort s’ensuive » (Deutéronome 22,13-22-23).
Quant à l’interdiction faite à toute personne d’aimer une personne sous prétexte qu’elle ne pense pas comme elle se trouve, de façon très explicite, dans la Bible :
« Tu ne contracteras pas de mariages avec elles, tu ne donneras pas ta fille à leur fils, ni prendras leur fille pour ton fils. Car ton fils serait détourné de me suivre ; il servirait d’autres dieux. » Deutéronome (7,3-4) .
Enfin, dans l’Evangile selon Saint Luc, à la fin du passage connu sous le nom de « Parabole des mines », Jésus déclare :
« Quand à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici, et égorgez-les en ma présence. » (19, 27).
Mais, je pense, comme je l’ai déjà dit pour le Coran, que tous ces passages douloureux relèvent, en réalité, du conjoncturel et du temporel.
Cordialement,
HORCHANI Salah