Les Livres de toutes les religions contiennent des passages douloureux
Mentionnons, à titre d’exemple, des citations, à vrai dire, extrêmes, du Talmud :
« Les juifs sont appelés des êtres humains, et les non-juifs ne sont pas des humains, ce sont des animaux » (Baba Metziah, 114b).
« Il est permis de mentir à un non-juif » (Traité de Baba Kama).
En outre l’obscurantisme, l’extrémisme et le fondamentalisme n’est pas une spécificité de l’Islam. Ainsi, pour certains extrémistes juifs, on peut même demander à Dieu l’autorisation de tuer en son Nom : il suffit pour cela de prononcer une prière appelée « pulsa denura » qui est, en réalité, une malédiction écrite dans le Talmud Babylonien. Ce n’est pas loin du sens commun donné, en occident, au terme « fatwa », car ce terme désigne, plus généralement, un avis juridique donné par un spécialiste sur une question particulière pour régler un problème
où la jurisprudence n’est pas claire. C’est dans ce cadre qu’un rabbin d’extrême droite, Yossi Dayan, convaincu que le premier ministre israélien de l’époque, Yitzhak Rabin, commettait un crime contre Dieu et le peuple juif, en voulant faire la paix avec le peuple palestinien, a prononcé ladite prière, en 1995, avant de l’assassiner.
Mais, comme je l’ai déjà dit pour le Coran, ces passages douloureux relèvent du conjoncturel et du temporel.
HORCHANI Salah