J’admire encore encore une fois la rhétorique. Je n’ai jamais parlé d’une société où tout le monde serait homosexuel, j’ai dit « si dans une société humaine les homosexuels se mettent en couple, alors la natalité va décroître », c’est-à-dire qu’à nombre égal d’habitants, une population avec que des hétéros vivant en couple a plus de chance de croître qu’une population avec des couples hétéros et des couples homos. C’est là une évidence et une vérité, et je n’y ajoute aucun jugement moral. Mais peut être votre malhonnêteté y trouvera encore quelque chose à redire.
J’ai déjà expliqué plus haut que l’homosexualité n’est pas un choix. La
conséquence logique est bien évidemment que la proportion de la
population qui est homosexuelle est relativement stable.
En ce qui concerne l’homosexualité, il semble qu’on n’est pas homosexuel ou hétérosexuel. Il y a une échelle qui va de l’homosexualité totale à l’hétérosexualité totale, et sur laquelle chaque individu occupe une place précise, avec une part d’homosexualité et une part d’hétérosexualité. Ces proportions varient tout au long de notre vie. Or, j’ai l’impression que chez vous et chez certains propagandistes gay on ne tient pas compte de cette échelle. C’est une sorte de déterminisme qui ne laisse aucun choix. Ce n’est pas parce que l’on ressent à un certain moment de notre vie de l’attirance pour des personnes du même sexe qu’on est homo à vie. C’est pourtant le message qui semble passer dans la propagande pro-gay, vous me direz si je me trompe. De plus, si on revient au sujet, c’est-à-dire la projection du film à des enfants de 9-10 ans, âge où l’on se mélange très peu entre sexes, on peut alors reconnaître comme légitime la peur que certains parents auraient de voir leurs enfants « initiés » à l’homosexualité et se croient homosexuels alors qu’il ne sont pas suffisamment éveillés à leurs désirs pour le décider vraiment. Je ne dis pas qu’ils auraient forcément raison, mais je dis que si ils se posent cette question, ce n’est pas forcément que ce sont des connards d’homophobes.