A Martin D (xxx.xxx.xxx.120) 8 février 20:07 :
Bonsoir,
Une démonstration sans appel du titre de mon article !
Dans le verset que vous citez (V. 31-S.24), il est question, entre autres, d’ « esclaves » et de « domestiques mâles impuissants », autrement dit d’eunuques, ce qui montre, sans appel, que les prescriptions contenues dans ledit verset relèvent, exclusivement, du conjoncturel et du temporel, comme je l’ai affirmé dans mon article. En outre, vous auriez dû mettre « (…) » au milieu du texte pour signaler au lecteur que votre citation est incomplète. Enfin, pour la traduction du dit Verset, vous avez choisi celle qui figure dans la version française officielle du Coran de l’Arabie Saoudite, « traduction qui représente l’interprétation la moins tolérante », comme il est indiqué dans mon texte ; à titre d’exemple, le terme « khumurihenna » est traduit, comme vous le mentionnez , dans ladite version par « voiles », alors que dans d’autres versions, ce terme est plus sobrement traduit par : fichus, mantes, mantilles, capes,… , et peut être traduit, aussi, par : châles, robes, habits. Qui plus est, ce qui a été traduit dans votre citation par « et qu’elles rabattent leurs voiles sur leurs poitrines » a été traduit par Ahmed Gessous par « Dis aux croyantes de voiler leur poitrine » et par Claude Etienne Savary par « Qu’elles aient le sein couvert », autrement dit, cette interprétation autorise même les habits type bikini.
Cordialement,
HORCHANI Salah