"Je comprends très bien qu’on demande des explications après une bagarre, qu’il y ait une convocation au commissariat, mais je trouve le dispositif d’interpellation au domicile suivi d’une garde à vue complètement disproportionné", a confié Chantal, la mère d’Anne, qui n’a pas souhaité communiquer son nom.
L’affaire commence en début de soirée le 2 février, à la sortie du collège Gambetta, dans le XXe arrondissement de Paris, lorsqu’une collégienne de 16 ans est agressée et notamment blessée au nez par un jeune garçon.
Selon les parents des collégiennes, les trois adolescentes interviennent pour séparer les protagonistes. La police, citant un témoin, a confirmé « l’échange de coups réciproques », affirmant que les collégiennes « participent » alors « à l’agression ».
Le garçon de 14 ans est interpellé le soir même par la police qui est saisie « suite à une réquisition du principal du collège », selon la préfecture de police de Paris. Le 3 février au matin, deux des collégiennes sont interpellées au collège avec l’accord du proviseur. La troisième, Anne, souffrante selon sa mère, est interpellée à son domicile à 10h30 alors que ses parents sont au travail. Elle part en jogging, la tenue dans laquelle elle dormait, avec les policiers.
Les trois adolescentes ont été remises en liberté au bout de douze heures pour deux d’entres elles, dix pour Anne. Le garçon passera lui 25 heures en garde à vue. Ils sont tous convoqués chez le délégué du procureur, avec « une lettre d’excuses ». Anne est convoquée le 16 mars, selon son avocat.
La préfecture de police a annoncé que le préfet de police avait demandé à l’Inspection générale des services (IGS, « police des polices ») une enquête administrative pour savoir si une faute avait été commise par la police. Selon la loi, un enfant de 13 à 16 ans peut être placé en garde à vue pendant 24 heures, si des indices laissent penser qu’il a commis ou tenté de commettre une infraction.
Du coup, ben, pour une simple bagarre de cour d’école, on procède à 4 interpellations policières, avec gardes à vue d’enfants de 14 ans ; elle est pas belle, la France sarkozyenne ?
14/02 20:15 - Proudhon
Anne, la collégienne placée en garde à vue, se confie à Rue89http://www.rue89.com/2010/02/13/anne-la
14/02 12:30 - Lucien Denfer
14/02 09:14 - le-joker
Il arrive souvent que je me demande si les habitants de ce pays n’ont pas perdu la tête (...)
14/02 01:15 - lambertine
SVP... La gamine n’a pas été arrêtée le soir même, et n’a pas passé la nuit en (...)
11/02 23:22 - MERLIN
10/02 20:21 - Reinette
d’après John the klown qui caracole en haut de cet article avec xxxxx votes OUI, nous (...)
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