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Commentaire de french_car

sur Pourquoi Arlette Chabot tente-t-elle de jeter le discrédit sur les médias d'Internet ?


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french_car 9 février 2010 16:16

Quand des journalistes français diffament le père de la victime - lui-même blessé lors de l’assassinat de son fils. Politis numéro 1074 du 29 octobre 2009.

Villach ne nous a pas tout dit !


Au mois de septembre 2008, l’hebdomadaire

Actualité Juive (n° 1038,

daté du 4 septembre) a tenté de

relancer l’affaire en publiant une

interview d’un médecin israélien,

Yehouda David, selon lequel les blessures

et cicatrices de Jamal Al-Dura,

père de Mohamed, ne résulteraient

pas de la fusillade de 2000 mais

d’une intervention chirurgicale effectuée

par lui-même en 1994. Cette

interview était réalisée par un certain

Daniel Vavinsky. Charles Enderlin

a aussitôt adressé un droit de

réponse à Actualité Juive en joignant

l’ensemble des pièces médicales réfutant

les allégations de ce médecin.

L’hebdomadaire a publié le courrier

Cette image de France 2 montre le jeune Mohamed Al-Dura blotti contre

son père, peu avant qu’il ne soit mortellement touché. FRANCE 2/AFP

d’Enderlin mais en « oubliant » ces

pièces médicales et en supprimant la

phrase qui en faisait mention. [« Cijoint

le rapport […] que vous voudrez

bien reproduire »]. Ce qui a permis

à Vavinsky de

conclure sa

contre-réponse à

Enderlin par ces

mots d’un absolu

cynisme : « Sur le

fond, Charles

Enderlin ne

répond en rien

[…] Qu’il n’hésite

pas à nous transmettre

tout élément […] Nous nous

ferons un devoir d’en informer nos

lecteurs (1). »

Fin 2008, Jamal Al-Dura a déposé

auprès du doyen des juges d’instruction

du tribunal de grande instance

(TGI) de Paris une plainte avec

constitution de partie civile pour diffamation,

par l’entremise de son avocate,

Me Orly Rezlan. La commission

rogatoire diligentée au premier

semestre 2009 a permis d’identifier

l’auteur de l’interview et de la contreréponse,

signées Daniel Vavinsky :

il s’agit en réalité de Clément Weill-

Raynal, rédacteur en chef adjoint à

France 3 et militant « ultra », proche

de la direction actuelle du Crif

(Conseil représentatif des institutions

juives de France). Il se présente

lui-même comme « ancien conseiller

du Crif sous la présidence de

Roger Cukierman entre 2000 et

2007 pour toutes les questions

touchant à l’antisémitisme et à la

désinformation ».

Serge Benattar, directeur de la publication

d’Actualité Juive, et Clément

Weill-Raynal ont été mis en examen

pour diffamation par Nicolas Blot,

juge d’instruction au TGI de Paris.

Quant à la direction de France Télévision,

la voilà de nouveau aux prises

avec cette sale affaire. Mais avec

la preuve, cette fois, que l’un de ses

journalistes agissant sous pseudonyme

tente de discréditer un confrère

qui se trouve être aussi un collègue

appartenant à la même société.


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