La démocratie selon M. Sarkozy : les avantages de quelques uns sous le couvert du bonheur pour tous. Quand est-ce que l’UMP s’est penchée sur les conditions de travail (évoquées et très bien documentées sur Agoravox) des caissières de supermarchés ? Que connaît-il des politiques-emploi des 6 grands groupes de vente au détail du secteur alimentaire qui se partagent 90% du marché français ?
Il ne faut pas interdire aux gens de travailler, mais il faut interdire qu’on les exploite. La rhétorique sarkozienne me semble bien proche des arguments fallacieux des Walmart et autres « sweat shops » (ateliers d’esclaves) de plus en plus fréquents aux USA, et que j’ai connus personnellement. L’argument : faisons ce que les gens veulent débouche, dans le cadre d’une économie de marché aux lois draconniennes, aux abus que l’on sait. Pour bon nombre de personnes le travail est une corvée, et des secteurs entiers de l’emploi ne sont pas valorisants.
Dans le paradigme de la flexibilité de l’employé, à quoi se monte la flexibilité de l’employeur ? Rappelons, pour mémoire, que la formation ne coûte rien (ou presque) aux entreprises. 12 à 15 ans de scolarité pour finir à vendre des salades comme « chef de rayon » c’est effectivement une belle promesse de carrière !. Et le scandale des stagiaires, M. Sarkozy ? Les coûts de leur Recherche & Développement (des entreprises) généreusement épongés par l’Etat, etc. La liste serait longue.
M. Sarkozy et l’insolence du « y a qu’à », coûte que coûte, le dynamisme aux frais des autres, c’est merveilleux !