Je comprend tout à fait ce paradoxe.
Pour la stratégie, j’aimerai simplement savoir quelle était la stratégie de conquête essénienne, pourquou ne l’ont-ils pas appliqué et/ou pourquoi ça n’a pas fonctionné ?
Pour le mythe de la nouvelle Société à construire.
Je reste très sceptique quant au « sacré » de la Bible et du Coran, ce sont deux livres qui se disent être la voix de leur prophète et/ou le récit exact de leur vie. Seulement la Bible fut rédigée longtemps après la mort de Jésus tout comme Mahommet n’a pas connu le Coran de son vivant ! Ainsi je me pose la question de la sacralité de tout ça, est-ce que les réadacteurs auraient menti quant à la divinité du héros politico-social, et du héros aussi guerrier qu’étaient leur prophète ? Ces deux livres ne sont-ils par des instruments politiques qui mytifient des faits historiques ? Finalement un peu à la manière de l’Iliade !
Je ne veux pas porter de jugement de valeur ou d’authenticité ni sur les prophètes ni sur la spiritualités qu’auraient été la leur, je me pose simplement la question de la légitimité des Religions qui se sont fondées sur... un mythe.
Voilà, à mon sens, la réalité générale et métaphorique des prophètes :
Des gens errent dans le désert. Un jour, un homme creuse un puit, les gens se regrouprent autour du point d’eau. L’homme continue son chemin, les gens restent, s’étalissent près du puit. Un jour, le puit s’assèche, et les gens construisent un temple en espérant une nouvelle action divine.
Morale de l’histoire : le simple type a simplement montré la voie, rien de plus, il est parti et après les gens, au lieu de suivre la voie (partir et construire un puit ailleurs) ont mythifier et fait de son action une action divine.